La deuxième phase de l’étude relative au programme de sauvegarde de la vieille ville de Médéa, qui s’est tenue dimanche au siège de l’APW, a permis d’avoir un aperçu sur l’état d’avancement du projet en présence d’élus, d’architectes, de représentants d’organismes et de personnes intéressés par le patrimoine ancien, selon un communiqué de la Direction de la culture et des arts.
C’est ainsi que, selon la même source, «les sujets qui ont été abordés lors de cette séance de consultation avaient trait à l’étude historique, l’étude analytique et typologique, le guide des techniques de construction et l’avant-projet du plan permanent de préservation et de restauration».
D’une grande importance historique et patrimoniale représentant un pan de la mémoire, la vieille ville de Médéa est considérée comme l’un des plus anciens centres historiques en Algérie et une ville millénaire, d’une grande valeur historique. La vieille ville a été divisée en zones homogènes, et chaque zone s’est vu attribuer un cahier de conditions et de réglementations législatives adaptées à la spécificité de chacune d’entre elles, telles que la restauration et la réhabilitation, la démolition et la construction, la hauteur, le style architectural approuvé et les couleurs des façades.
Dans un premier temps, 17 propositions ont été présentées pour restructurer la ville antique et lui donner une image différente, en accord avec son antiquité et la destination touristique souhaitée, comme par exemple ressusciter les portes qui étaient présentes dans son tissu urbain, recréer les places et les espaces verts, ressusciter les sources qui distinguaient la ville dans le passé et identifier des sentiers touristiques. Ces propositions seront discutées et enrichies afin de les concrétiser au cours de la troisième phase de l’étude.
Selon les responsables de la Direction de la culture et des arts, «cette deuxième phase sera décisive du moment qu’un plan préliminaire de sauvegarde a été proposé et adopté, ainsi qu’un règlement régissant toute intervention au sein du secteur sauvegardé».