Les prix du pétrole ont chuté de plus de 2 % lors des transactions de vendredi dernier à la clôture avec la dissipation des inquiétudes concernant les tensions au Moyen-Orient, tandis que les données sur l’emploi ont renforcé l’idée que la Réserve fédérale américaine (banque centrale américaine) a peut-être terminé son cycle resserrement monétaire.
Les contrats à terme sur le pétrole Brent ont baissé de 1,92 dollar, soit 2,3 %, pour atteindre 84,89 dollars le baril et ceux sur le pétrole brut léger américain de 1,95 dollar, soit 2,4 %, pour atteindre 80,51 dollars le baril. Ces deux types de pétrole ont terminé la semaine en baisse de plus de 6 %, selon ce qu’a rapporté Reuters.
Des données officielles ont montré que «la croissance de l’emploi aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en octobre, de même que l’inflation des salaires, indiquant un affaiblissement du marché du travail».
Ces données pourraient renforcer l’opinion selon laquelle la Réserve fédérale américaine n’a pas besoin de relever davantage les taux d’intérêt. La Réserve fédérale a maintenu les taux d’intérêt inchangés mercredi dernier, tandis que la Banque d’Angleterre a maintenu les taux d’intérêt à leur plus haut niveau depuis 15 ans.
Le maintien des politiques monétaires actuelles soutient les prix du pétrole, avec un retour de l’appétit pour le risque sur les marchés.
Une enquête du secteur privé a montré que l’activité des services en Chine a légèrement augmenté en octobre, mais les ventes ont progressé au rythme le plus faible depuis 10 mois et l’emploi a stagné avec la baisse de la confiance des entreprises.
Du côté de l’offre, les prévisions des analystes indiquent que «l’Arabie saoudite devrait confirmer à nouveau la prolongation de sa réduction volontaire de sa production d’un (01) million de barils par jour jusqu’à décembre».