Les participants au 22e Congrès de l’Association médicale arabe contre le cancer (AMAAC) et au 15e Congrès d’oncologie, qui s’est tenu à Alger, ont exprimé leur souhait de «renforcer la collaboration entre les pays arabes, dans la lutte contre le cancer dans la région».
Ils ont recommandé «la création d’une Commission de recherche, en coopération avec des Associations, américaines et européennes, expérimentées dans ce domaine, car le taux de cancer dans la région arabe diffère considérablement de celui des pays occidentaux, en raison de facteurs tels que l’âge».
À titre d’exemple, l’âge moyen de diagnostic du cancer du sein, en Algérie, est de 47 ans, tandis qu’il dépasse 60 ans dans les pays occidentaux. Les spécialistes ont souligné «l’importance de renforcer la prévention, pour réduire la mortalité de 10 à 15%, et d’améliorer l’accès aux soins et aux traitements innovants pour les patients».
Ils ont également mentionné l’ajout de traitements innovants, à la nomenclature nationale des médicaments en Algérie. En ce qui concerne la nouvelle instance pour la lutte contre le cancer décidée par le président Tebboune, elle est considérée comme «une feuille de route visant à améliorer la prise en charge de la maladie».
Le président de la SAFRO a annoncé une initiative de coopération avec des Associations américaines, belges et françaises, pour «élaborer une stratégie de recherche sur le cancer en Algérie». Enfin, le Président a évoqué «la possibilité d’une enquête nationale, pour évaluer les progrès réalisés et les lacunes à combler dans la lutte contre le cancer en Algérie».