Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce lundi, une réunion du Gouvernement, au cours de laquelle d’importantes avancées dans plusieurs domaines ont été examinées et discutées.
Selon le communiqué des services du Premier ministère, il s’agit des secteurs des travaux publics, du travail, de l’intérieur et des collectivités locales, de l’hydraulique et de la santé.
L’infrastructure ferroviaire, en pleine expansion
Le Gouvernement a examiné un projet de décret exécutif, portant déclaration d’utilité publique l’opération de construction de la ligne ferroviaire Bechar-Tindouf-Gara Djebilet.
Cette ligne ferroviaire minière, de 375 km, est destinée à relier Bechar à Gara Djebilet, avec un tronçon de 200 km, allant de Bechar au point kilométrique 200, et un autre de 175 km, de Oum Lassel à Tindouf. Cette avancée «promet de stimuler le développement régional, et renforce l’infrastructure de transport dans le pays», souligne le communiqué.
Nouvelle nomenclature algérienne des métiers et des emplois
En outre, lors de la réunion du Gouvernement, un projet de décret exécutif, portant institution de la Nomenclature algérienne des métiers et des emplois (NAME), dans le secteur économique, a été présenté.
La même source a indiqué, que «le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a présenté un projet de décret exécutif, portant institution de la Nomenclature algérienne des métiers et des emplois (NAME), dans les secteurs économiques, public et privé».
Précisant que «ce texte consacre la NAME comme référentiel officiel et unique d’expression des besoins en main-d’œuvre, et constitue une étape indispensable, en vue de son utilisation par l’ensemble des parties prenantes sur le marché national de l’emploi, notamment en ce qui concerne les besoins exprimés par les entreprises économiques, publiques et privées, ainsi que par les entreprises étrangères».
Un pas de plus vers la consolidation de l’État de droit
Dans le domaine de l’intérieur et des collectivités locales, le Gouvernement a entendu une communication sur l’état d’avancement du processus d’élaboration de nouveaux textes législatifs, relatifs à la commune, à la wilaya, aux partis politiques et aux associations, note le communiqué des services du Premier ministère.
«Ces projets de textes s’inscrivent dans le cadre du parachèvement du processus de mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles, découlant des engagements du président de la République, notamment à travers la mise en cohérence de l’arsenal juridique existant avec les nouvelles dispositions de la Constitution, en vue de consolider l’Etat de droit et le plein exercice des droits et libertés, et de promouvoir le rôle des collectivités locales, en matière de développement économique et social, en consacrant davantage la bonne gouvernance, l’exercice de la démocratie participative, la protection des élus locaux et en assurant un meilleur fonctionnement des Assemblées élues», lit-on dans le communiqué.
L’Algérie s’engage dans la réutilisation des eaux usées
Dans le domaine de l’hydraulique, une communication portant sur la stratégie du secteur, en matière d’utilisation des eaux des stations d’épuration dans l’hydraulique agricole et dans l’industrie, a été présentée.
«L’exposé a mis en avant les objectifs du secteur, pour la valorisation de la réutilisation des eaux usées épurées, dans l’irrigation agricole au niveau des grands périmètres irrigués, de la petite et moyenne hydraulique et du barrage vert, ainsi que dans les sites industriels recensés, notamment à travers la mise en œuvre d’un plan opérationnel et stratégique, de réalisation de nouvelles stations d’épuration, de réhabilitation et d’extension des systèmes épuratoires, en vue d’augmenter leurs capacités», explique le communiqué.
Révolution numérique dans le secteur de la santé
Enfin, le ministre de la Santé a présenté une communication sur la numérisation du secteur de la santé, visant à «améliorer la gouvernance publique et à rationaliser les ressources, à travers la numérisation de l’ensemble des aspects liés à la gestion matérielle et humaine, du secteur de la santé».
Selon le communiqué, «ce processus de digitalisation du secteur de la santé se fait, progressivement, à travers la numérisation de l’administration du secteur de la santé et du service public, ainsi que l’interopérabilité avec les autres Administrations publiques».
«La numérisation du secteur de la santé permettra de réaliser un saut qualitatif, dans la gouvernance des infrastructures sanitaires, en matière de rationalisation des dépenses financières et d’optimisation des ressources humaines, ainsi que l’amélioration de la prestation sanitaire fournie au patient», conclut le communiqué.