Les responsables de la santé, à savoir Samia Hammadi, directrice de la Prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, et Abderrezak Bouamra, directeur général de l’Institut national de la santé publique (INSP), ont conjointement lancé la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière, pour la période 2023-2024. La campagne est en cours, depuis ce dimanche, et couvrira la totalité de l’automne et de l’hiver, avec la mise à disposition de 2 millions de doses de vaccin.
«La grippe saisonnière, une maladie respiratoire aiguë causée par des virus de la grippe», a été le sujet central de l’annonce faite par Samia Hammadi et Abderrezak Bouamra, lors de leur point presse. «Cette maladie se caractérise par sa propagation rapide et son impact sévère, particulièrement chez les individus fragiles, en raison de maladies chroniques ou de l’avancée en âge, pouvant entraîner des complications graves, voire de décès».
Chaque hiver, la grippe saisonnière affecte des milliers de personnes en Algérie. Afin de mieux les protéger, en particulier ceux qui sont susceptibles de développer des complications, le ministère de la Santé organise une campagne annuelle de vaccination contre la grippe saisonnière.
Dans ce contexte, la directrice de la Prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, a souligné «l’importance du rôle des médias, dans la sensibilisation à la vaccination, pour réduire les taux d’infection et limiter la propagation du virus». Elle a informé, que «le ministère a déjà acquis deux millions de doses de vaccin, qui ont été distribuées dans les 58 wilayas pour protéger les groupes ciblés».
Samia Hammadi a également noté la mise en place de services spéciaux au sein des établissements hospitaliers, pour prendre en charge les cas graves et compliqués.
De son côté, le directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP), a mis en avant les souches virales susceptibles de se propager au cours de la saison, conformément aux prévisions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a souligné «la nécessité d’acquérir un vaccin comprenant quatre souches, pour y faire face».
Il a également évoqué les mesures prises pour surveiller les zones à haut risque de propagation du virus, et le suivi des recommandations pour réduire les complications qui pourraient toucher les populations vulnérables.
En outre, Zoulikha Semai Ben Kedadra, directrice de l’Approvisionnement à l’Institut Pasteur, et Abderrezak Soufi, directeur de la Distribution au sein du même organisme, ont souligné «l’existence d’un réseau de surveillance du virus, à travers les laboratoires de l’Institut, ainsi que la surveillance des maladies transmissibles par l’INSP, ce qui contribuera à maîtriser leurs propagations». Ils ont également affirmé, que «tous les tests médicaux, nécessaires pour le dépistage des maladies respiratoires et de la COVID-19, sont disponibles en cas d’apparition simultanée des deux virus».
Conformément aux directives du ministère de la Santé, l’ensemble des établissements concernés, notamment les hôpitaux, les établissements publics de santé de proximité (EPSP), et les pharmacies privées, prendront en charge le processus de vaccination. Il convient de noter, que le vaccin est remboursable par la Caisse nationale de sécurité sociale pour les individus atteints de maladies chroniques et d’affections immunitaires.