L’Université d’Alger 1, « Benyoucef Benkhedda », a franchi une étape significative, dans son rôle de moteur du développement économique. Selon le recteur de l’université, Fares Mokhtari, l’établissement a déposé 14 brevets d’invention et présenté plusieurs projets, dont certains ont été adoptés par des entreprises. Cette initiative marque «un tournant majeur» dans la transformation de l’Université, en un partenaire actif du développement.
Mokhtari a souligné, que «l’Université d’Alger 1 a réussi à présenter 14 brevets d’invention, dans différents domaines, 14 projets de start-up et 24 petites entreprises au cours de cette année, dont 9 brevets d’invention et nombre de projets, présentés la semaine dernière, lors de la journée d’études ayant réuni l’Université et 24 entreprises économiques, qui s’est soldée par l’approbation de nombre de projets».
«Les efforts sont axés sur l’encouragement des enseignants et des étudiants, à proposer des thèmes de doctorat et de master, liés au volet socio-économique, mais aussi de tout ce qui a trait au développement de l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat chez l’étudiant, ainsi que son potentiel et le soutenir dans ses projets», a-t-il remarqué.
Le recteur de l’Université a souligné, que «l’Université met l’accent sur l’encouragement des enseignants et des étudiants, à proposer des sujets de recherche liés aux enjeux socio-économiques».
Pour ce faire, un bureau de liaison, entre l’Université et les entreprises économiques, a été créé, actif via l’organisation des journées d’études au cours desquelles les étudiants présentent les projets innovants et mettent en avant leur importance et les solutions proposées.
Cela a permis, récemment, d’adopter plusieurs projets d’étudiants des cinq facultés de l’Université, eu égard au potentiel scientifique et technique dont jouit l’Université algérienne, et qui est à même de répondre aux besoins des entreprises économiques.
L’Université œuvre, poursuit-il, à «l’élargissement du dépôt de brevets d’invention, via l’incubateur des œuvres universitaires qui tente d’intensifier les formations au profit des porteurs de projets, qui seront par la suite soumis à des Commissions spécialisées».
Ces démarches permettront de relancer la dynamique de la recherche, et de proposer des solutions scientifiques aux problèmes auxquels font face les entreprises.