L’UNICEF a annoncé «la mort d’environ 2.400 enfants à Ghaza et plus de 5.300 blessés dans les attaques continues des forces sionistes au cours de ces 18 derniers jours, soit une moyenne de plus de 400 enfants morts ou blessés par jour».
La directrice régionale de l’UNICEF pour la région Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA), Adele Khodr, a déclaré que «le meurtre, la mutilation et l’enlèvement d’enfants ainsi que les attaques contre les hôpitaux et les écoles et l’empêchement de l’accès à l’aide humanitaire constituent des violations graves des droits de l’enfant».
Mme Khodr a ajouté que «la situation à Ghaza est une tache croissante sur notre conscience collective. Le taux des décès et des blessures parmi les enfants est choquant». Elle a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité d’une augmentation du nombre de morts à moins que la tension ne soit apaisée et que l’aide humanitaire, y compris la nourriture, l’eau, les fournitures médicales et le carburant, ne soit autorisée.
L’UNICEF a appelé de toute urgence toutes les parties à convenir d’un cessez-le-feu à des fins humanitaires, à permettre l’accès à l’aide et à libérer tous les otages. D’autre part, l’Organisation des Nations unies a indiqué que «la Cisjordanie a également connu une augmentation préoccupante du nombre de victimes, avec environ 100 Palestiniens tués, dont 28 enfants, et au moins 160 enfants blessés, selon les rapports».
L’UNICEF a appelé à un arrêt immédiat des bombardements pour des raisons humanitaires et à un accès soutenu et sans entrave à l’aide humanitaire à Ghaza. Elle a affirmé que «ces 18 derniers jours ont été témoins de l’escalade la plus meurtrière à Ghaza».