Représentée par le député Ammar Oulmi, l’Assemblée populaire nationale (APN), participe, depuis mardi à Kigali (Rwanda), à la réunion des Parlementaires africains et asiatiques, sur la population et le développement, selon un communiqué de la Chambre basse du Parlement.
Cette réunion, organisée par le Forum parlementaire africain sur la population et le développement, en collaboration avec le Forum parlementaire asiatique sur la population et le développement, vise à préparer la «Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD)».
En outre, cette réunion vise aussi à «renforcer la capacité des Parlementaires, afin de leur permettre de traiter les questions relatives au développement et à assurer la complémentarité des lois et politiques, tout en échangeant les expertises et les instruments, à même d’appuyer les législations concernant les Objectifs de développement durable (ODD), relatifs à la population».
Au début de la réunion, le secrétaire général du Forum des Parlementaires arabes pour la population et le développement (FAAPPD) , le Dr Mohammad Al-Samadi, a souligné «l’importance des questions qui seront discutées lors de la réunion, avec l’élaboration d’une feuille de route claire, pour la mise en œuvre des engagements en matière de population, les questions de développement, l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes, l’accès complet aux services de santé reproductive et l’investissement dans la jeunesse, ainsi que l’accélération de la mise en œuvre du Programme de développement durable, à l’horizon 2030».
Dan son intervention, Ammar Oulmi a expliqué, que «les Parlementaires jouent un rôle stratégique, dans la création d’un environnement législatif et juridique qui garantisse la préparation et la capacité des systèmes de santé, à fournir des services pour répondre à la violence sexiste».
De son coté, le Dr Nabih Thabet, membre de l’Assemblée populaire tunisienne, a également déclaré, qu’«il est nécessaire que les lois et la législation, dans la région arabe, soient abordées sans aucune discrimination dans l’accès aux services de santé», notant qu’«environ 60 pour cent des décès surviennent dans les zones sensibles, tandis que la pandémie de la Covid-19 a eu un impact négatif sur la capacité des systèmes de santé, à fournir des services de santé reproductive, de planification familiale et autres».
Pour sa part, le Dr Abdel Hadi Al-Qasabi, membre de la Chambre égyptienne des représentants a souligné, que «les stratégies démographiques, dans la région arabe, doivent adopter une approche basée sur les droits de l’Homme et l’égalité, et se concentrer sur les groupes de population les plus vulnérables, comme les personnes handicapées, dont le nombre dans la région arabe est estimé à 60 millions de personnes».