Les prix de la viande blanche, en Algérie, ont connu une baisse progressive au niveau des marchés de gros à travers différentes régions du pays, après l’augmentation des prix dans le pays, ces derniers temps.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué, ce dimanche dans un communiqué, que «comme prévu, les quantités de poussins qui ont été importées en août dernier ont commencé à entrer en production cette semaine, renforçant ainsi l’offre sur les marchés».
Le même communiqué a ajouté, qu’«en conséquence, une baisse du prix du poulet a été enregistrée, jeudi 19 octobre dernier, chez les éleveurs».
Ajoutant que «les prix du poulet oscille entre 320 et 325 DA le kilogramme, dans l’Est du pays, entre 330 et 340 DA le kilogramme, dans plusieurs régions du Centre, telles que Boudouaou, Boughezoul, Djelfa, Tizi Ouzou, Aïn Bessem et Béjaïa, et entre 320 et 340 DA le kg dans l’Ouest du pays».
Le ministère de l’Agriculture a souligné que «les mesures prises par ses soins en août dernier restent en vigueur, notamment en ce qui concerne la fourniture d’aliments à des prix plafonnés par l’Office national de l’alimentation du bétail, ainsi que l’ouverture de l’importation directe des œufs à couver, après la hausse injustifiée des prix des poussins, et ce jusqu’à la stabilisation définitive du marché».
Les prix de la viande blanche avaient connu une augmentation spectaculaire au cours de la période récente, suscitant le mécontentement de nombreux citoyens. Les utilisateurs des réseaux sociaux avaient lancé de vastes campagnes, pour boycotter l’achat de viande blanche, tandis que les commerçants affirmaient que l’augmentation de ces prix était due à plusieurs facteurs, tels que la hausse du prix des poussins dans les marchés de gros.
Il convient de noter, que le porte-parole du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Massoud Ben Dridi, avait affirmé que «la hausse des prix du poulet constatée sur les marchés nationaux, au cours des dernières semaines, était momentané, prévoyant une baisse des prix». Il a souligné que «la priorité du secteur agricole est de fournir les produits de consommation de base à la population, en élaborant un programme solide pour le développement des différentes branches agricoles, y compris les cultures stratégiques, conformément aux orientations du président de la République».
