C’est une tragédie humanitaire d’une ampleur inimaginable que subit la ville de Ghaza, des avions de guerre sionistes ayant procédé aujourd’hui, à des raids violents, tuant des enfants, des femmes et d’innombrables autres innocents et blessant gravement des dizaines d’autres. Les frappes ciblées contre des zones résidentielles ont semé le deuil et la terreur au sein de la population palestinienne.
Depuis l’aube de ce jour sombre, Ghaza a été le théâtre d’une agression impitoyable menée par les forces de l’occupation, laissant derrière elle un paysage de désolation et de chagrin. Les pertes humaines sont insoutenables, avec des familles entières décimées et des vies innocentes fauchées par la cruauté de ces attaques.
Cette situation a effondré le système de santé. Selon le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, «le système de santé a perdu toutes ses capacités de traitement, faute de carburant nécessaire pour son fonctionnement. Les aides limitées qui sont parvenues dans la région ne sont pas suffisantes et n’ont pas atteint les hôpitaux».
De son côté, l’organisation Médecins sans frontières a mis en garde ce dimanche, contre l’effondrement du système de santé dans la ville de Ghaza en raison des attaques continues.
Dans un communiqué, l’organisation a affirmé que «les hôpitaux sont surchargés et manquaient de ressources», soulignant qu’«il n’y a plus de lieu sûr à Ghaza, y compris dans les hôpitaux». Elle a également exprimé sa volonté de fournir un soutien accru aux installations médicales à Ghaza dès l’arrivée des secours. Ces avertissements surviennent alors que de nombreuses préoccupations ont été soulevées quant à la consommation d’eau contaminée par les habitants de Ghaza, ce qui menace d’aggraver la crise sanitaire dans la région.
L’Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale a lancé la semaine dernière un avertissement selon lequel les corps dans les hôpitaux de Ghaza dépassaient la capacité des réfrigérateurs mortuaires, qualifiant la situation de «catastrophe environnementale» menaçant la santé publique à l’intérieur et à l’extérieur de la ville de Ghaza, alors que les bombardements sionistes se poursuivent pour la troisième semaine.