Un groupe de médecins, internistes et neurologues, a exprimé ce samedi, la nécessité de «créer une unité de traitement des Accidents vasculaires cérébraux (AVC), à l’hôpital Salim-Zemirli à El Harrach, en raison de l’augmentation des cas de cette maladie ces dernières années».
La responsable du service de médecine interne de cet hôpital, le Pr Nadia Amina, a souligné, lors des 6es journées médico-chirurgicales organisées sur deux jours, que l’AVC représente «un lourd fardeau, pour la santé publique et la société». Elle a noté, que le nombre de personnes atteintes de cette maladie a «sensiblement augmenté», touchant non seulement les personnes âgées, mais aussi les moins de 65 ans. C’est pourquoi, elle a plaidé en faveur de «la création d’une unité de prise en charge rapide de la thrombose veineuse».
Le Pr Nadia Zitouni, également de l’hôpital Salim-Zemirli, a insisté sur «l’importance de traiter efficacement les AVC, en raison de la hausse des cas et du nombre croissant de patients admis quotidiennement dans leur service».
Les intervenants ont qualifié l’AVC, de «maladie complexe» nécessitant «une prise en charge urgente pour prévenir des complications, réduire la durée d’hospitalisation et minimiser les coûts socio-économiques, d’autant plus qu’elle touche désormais les jeunes en plus des personnes âgées».
La plupart des intervenants a souligné, que «l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques, sont les principales causes des AVC». Ils ont mis en avant «l’importance de la sensibilisation des personnes à risque, et la prévention des facteurs de risque», ainsi que «la nécessité de réaliser des examens médicaux, dès les premières heures de la crise».
Par ailleurs, le directeur général de l’hôpital Salim-Zemirli, Zoubir Rekik, a expliqué que ces journées médico-chirurgicales sont organisées régulièrement, pour «améliorer les soins aux patients et rester au courant des derniers développements dans le domaine médical». Il a souligné, que «l’hôpital a élaboré un programme spécial jusqu’en 2025, axé sur la formation médicale et paramédicale, en tant que priorité». De plus, il a révélé qu’«un jumelage permettra de prendre en charge les patients des régions des Hauts-plateaux et du Grand sud, en particulier pour les cas difficiles admis au service de neurochirurgie à l’hôpital Zemirli, sans nécessité de rendez-vous préalable».