Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés a appelé à mettre fin à la discrimination dans l’application du droit international à l’égard des civils et à exercer les pressions nécessaires sur l’Etat d’occupation pour l’obliger à mettre fin immédiatement à l’agression sioniste continue contre la bande de Gaza pour le huitième jour consécutif.
Dans un communiqué publié, ce samedi, le ministère a précisé qu’«il continue ses efforts politiques, diplomatiques et juridiques pour arriver à une condamnation internationale de l’entité sioniste et pousser les pays occidentaux à mettre fin à la politique du deux poids deux mesures à l’égard des civils palestiniens et à la sélectivité odieuse dans l’application du droit international sur la vie des civils».
Il a souligné «la nécessité d’une action internationale urgente pour parvenir à un arrêt immédiat de l’agression, assurer l’accès aux besoins de base à Gaza, y compris l’eau, l’électricité, les fournitures médicales, les denrées alimentaires, etc., et contraindre l’Etat d’occupation à respecter le droit international».
Il a également condamné «la guerre ouverte de l’occupation contre notre peuple, et ses droits en général, en particulier sur les habitants de Gaza, qui sont confrontés à un génocide et à une catastrophe humanitaire sans précédent».
Il a aussi souligné «la nécessité pour les pays occidentaux de sortir du cadre de la double norme internationale en coopération avec les victimes civiles et de prendre en considération le sang et la souffrance des civils palestiniens au même titre que les autres».
Le CICR condamne l’expulsion forcée des citoyens de Gaza par l’entité sioniste
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé que les efforts de l’entité sioniste pour expulser de force les citoyens de la bande de Gaza et leur accorder un délai de 24 heures pour se déplacer vers le sud de la bande, alors qu’ils sont assiégés, privés de nourriture, d’eau et d’électricité, ne sont pas conformes au droit international humanitaire.
Dans son communiqué, le CICR a indiqué qu’«à cause du siège militaire imposé par le régime sioniste, les organisations humanitaires, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, ne pourront pas aider les citoyens». Il a ajouté que «les besoins des habitants de Gaza sont très importants et que les organisations humanitaires doivent être en mesure d’intensifier les opérations d’aide».
Plus tôt, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies avait déjà exprimé son refus de la déclaration des autorités sionistes exigeant le déplacement de tous les citoyens du nord de la vallée de Gaza vers le sud du territoire. Il a déclaré que le siège total imposé par l’entité sioniste a causé déjà une catastrophe humanitaire à Gaza avec des estimations indiquant le déplacement de plus de 250.000 personnes, l’arrêt de la seule centrale électrique en fonctionnement et une grave pénurie d’eau.
L’OCI affirme son rejet absolu des appels au déplacement forcé dans la bande de Gaza
Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a exprimé son rejet absolu et sa condamnation des appels de l’occupation sioniste à déplacer de force les enfants du peuple palestinien et des tentatives de déplacer la crise humanitaire exacerbée par l’occupation israélienne vers les pays voisins.
L’OCI a vivement condamné le blocage de l’acheminement de fournitures médicales, d’aide humanitaire et de besoins de base vers la bande de Gaza, considérant cela comme une punition collective et une violation flagrante du droit international humanitaire.
Elle a également réitéré son appel pressant à la communauté internationale pour agir d’urgence et prendre des mesures efficaces afin de mettre fin à toutes les formes d’agression sioniste contre le peuple palestinien, qui menace de provoquer une catastrophe humanitaire sans précédent. L’OCI a souligné «la nécessité de créer des corridors humanitaires pour assurer l’acheminement des produits fondamentaux vers la bande de Gaza».