La wilaya de Médéa a franchi une étape importante dans son développement économique. En effet, une séance de travail a eu lieu sous la présidence du wali, Djahid Mous, pour discuter de l’aménagement de la nouvelle zone industrielle de Ksar El-Boukhari.
«Cette réunion a rassemblé des acteurs clés du développement économique de la région, marquant ainsi un nouveau départ pour l’industrialisation de Médéa», a indiqué la wilaya dans un communiqué.
La nouvelle zone industrielle s’étend sur une superficie impressionnante de 200 hectares, comprenant 113 lots d’une superficie totale de 117,93 hectares. Elle accueillera environ 36 projets d’investissement, répartis dans six zones d’activité. Cette initiative «ambitieuse» s’inscrit dans le cadre de l’effort continu pour «stimuler l’économie de la région et créer de nouvelles opportunités d’emploi».
Au cours de la séance de travail, le wali a donné des directives claires pour «faire avancer ce projet majeur». Il a insisté sur «l’importance de prendre toutes les mesures nécessaires pour le lancement de la zone industrielle, y compris l’assurance de la connectivité aux réseaux, l’aménagement intérieur et extérieur et la levée des réserves existantes. La coordination entre les différentes parties prenantes est cruciale pour donner un coup d’accélérateur à ce projet d’investissement vital pour la région».
La région de Médéa est actuellement en plein essor sur le plan économique. Les autorités locales ont pris des mesures pour «éliminer les obstacles aux projets d’investissement, récupérer les biens immobiliers industriels inutilisés et créer de nouvelles zones industrielles et zones d’activités». En effet, 31 projets ont déjà été traités et plus de 62 obstacles ont été levés, créant ainsi 1.135 emplois au bénéfice des habitants de la région.
En outre, «un effort significatif» a été fait pour récupérer le foncier industriel non exploité, avec plus de 190 hectares rétrocédés dans le but de les attribuer aux investisseurs sérieux et engagés. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de l’Etat visant à «établir une base industrielle solide axée sur l’innovation des jeunes entreprises».
Le wali a souligné que «ces efforts ne s’arrêteront pas là». De nombreuses autres affaires sont en cours pour récupérer davantage de biens immobiliers, portant ainsi le total des biens récupérés, y compris ceux inutilisés, à plus de 1.013 hectares. Ces terres seront attribuées aux investisseurs authentiques dans le respect du cadre juridique favorable à l’investissement et à la création d’entreprises.
Pour soutenir le développement économique de la région, des petites zones d’activité ont été créées à Adjlana, Ksar El-Boukhari et Aïn Boucif. Ces initiatives, financées par le budget de la solidarité et de la garantie des collectivités locales, visent à favoriser les petites et moyennes entreprises et les start-ups. Une fois pleinement opérationnelles, elles devraient générer de nouvelles opportunités d’emploi, encourageant ainsi l’entrepreneuriat des jeunes et renforçant les recettes fiscales des communes.