Dans un discours prononcé récemment, Salah Goudjil, le président du Conseil de la Nation, a exprimé son soutien «indéfectible» à la cause palestinienne et a appelé à «l’unité des factions palestiniennes pour atteindre l’objectif tant attendu de l’indépendance de la Palestine».
Goudjil a souligné «l’importance cruciale de l’unité des factions palestiniennes», les exhortant à «parler d’une seule voix et à se rallier autour de l’accord de réconciliation signé en Algérie l’année dernière». Cet accord, parrainé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est perçu par le président de la chambre haute du parlement comme «le moyen unique et nécessaire pour réaliser l’indépendance tant désirée de la Palestine».
Il a également lancé un appel pressant à la communauté internationale et à ses institutions, les invitant à «assumer leurs responsabilités dans la protection du peuple palestinien, ainsi qu’à l’application du droit international en garantissant le droit légitime des Palestiniens à établir leur propre État indépendant, avec pour capitale El Qods».
Salah Goudjil a réaffirmé «le soutien inconditionnel de l’Algérie, de son gouvernement et de son peuple à la résistance palestinienne, qui lutte courageusement sur le terrain pour les droits et l’indépendance du peuple palestinien».
Le discours du président du Conseil de la Nation intervient à un moment crucial de l’histoire de la Palestine, marqué par des développements complexes et des défis croissants. Il a insisté sur le fait que les opérations menées par la résistance palestinienne sont «une voie légitime et nécessaire» pour atteindre l’indépendance de la Palestine, tout en rappelant «l’importance de l’unité des factions palestiniennes sous une seule bannière, évoquant l’exemple de l’unité dans la lutte de l’Algérie pour l’indépendance».
Le discours du chef du Sénat a également abordé la question de la normalisation des relations avec l’entité sioniste par certains pays arabes et musulmans. Il a soulevé des questions sur «l’impact de cette normalisation sur la question palestinienne, suscitant des préoccupations face aux récents développements».
En conclusion, le président du Conseil de la Nation a «vigoureusement critiqué les tentatives visant à décrire la lutte de la résistance palestinienne comme de l’extrémisme», tout en rappelant «les actions excessives des forces sionistes, notamment les attaques contre des civils et le non-respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme».