La capitale de la République de Guinée équatoriale abritera, mardi, la 25e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). Cet événement international majeur réunit les plus grands acteurs du secteur gazier pour discuter des défis et des opportunités qui façonnent l’avenir de l’industrie, dont l’Algérie.
Selon un communiqué du ministre de l’Energie, Mohamed Arkab participera aux travaux de cette 25e réunion ministérielle. Selon la même source, «Arkab sera accompagné du directeur général de Sonatrach et de représentants du ministère et de Sonatrach». Cette réunion sera présidée par le ministre des Mines et des Hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale, Antonio Oburu Ondo, qui est le président de la réunion ministérielle du GECF pour l’année 2023.
Lors de cette réunion, les ministres membres du forum examineront la situation du marché international du gaz et ses perspectives à court, moyen et long termes dans le but d’assurer la stabilité et la sécurité de l’offre et de la demande sur les marchés mondiaux. De plus, les préparatifs en cours pour la tenue du septième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation en Algérie en 2024 seront discutés.
Cette 25e réunion ministérielle du GECF est une occasion d’échanger des points de vue et d’explorer les moyens de renforcer le forum. C’est aussi une occasion de réaffirmer le rôle crucial du gaz naturel en tant que catalyseur de la transition énergétique et du développement durable.
Le GECF a été fondé en 2001 et est devenu une organisation internationale gouvernementale basée à Doha, au Qatar, lors de la huitième session informelle du forum qui s’est tenue à Moscou en décembre 2008. Il compte actuellement 19 pays membres, l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, le Venezuela en tant que membres à part entière et l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, le Mozambique, la Norvège, les Emirats arabes unis et le Pérou en tant qu’observateurs.
Ces pays représentent ensemble 72 % des réserves de gaz naturel prouvées dans le monde, 44 % de la production commercialisée, 56 % des exportations par gazoduc et 52 % des exportations de gaz naturel liquéfié.
