Le film documentaire «Petit Omar», un récit biographique sur le martyr Omar Yacef et un des héros de la Bataille d’Alger, tombé au champ d’honneur à l’âge de 13 ans, a été projeté samedi soir à Alger au niveau de la promenade des Sablettes, à Alger, en présence de Soraya Mouloudji et du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.
Produit en 2023 par le ministère des Moudjahidine dans le cadre du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, ce documentaire de 42 minutes retrace le parcours d’Omar Yacef, dit «Petit Omar», tombé au champ d’honneur le 8 octobre 1957 à la Casbah d’Alger lors de la bataille d’Alger avec trois autres martyrs.
Réalisé par Nourredine Chekired sur un scénario d’Abdelkrim Chekrouche, le film dresse un portrait émouvant de «Petit Omar», neveu du défunt moudjahid Yacef Saâdi, qui a rejoint très jeune le combat libérateur comme agent de liaison chargé de transmettre des renseignements et les consignes des chefs révolutionnaires aux moudjahidine lors de la Bataille d’Alger. Suivant un ordre chronologique narratif, le documentaire se base sur un récit historique et des images d’archives, appuyés de témoignages recueillis auprès de ses compagnons d’armes et de ses proches, en plus de personnages fictifs.
Il est important de souligner que, dans le cadre de la célébration du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le ministère de la Culture et des Arts, en collaboration avec celui des Moudjahidine, a entrepris un vaste chantier de tournage de films sur la guerre de libération et les héros qui ont scarifié leur vie pour le pays.
Outre le tournage de nouvelles productions, les services du ministère de la Culture ont également pris la louable initiative de restaurer d’anciens films, les valoriser et leur accorder l’attention nécessaire en matière de restauration et de numérisation pour en faire un capital documentaire qui peut être exploité dans de nombreux travaux de recherches ou éventuellement de productions cinématographiques.
La transmission de notre histoire reflète l’intérêt accordé par l’Etat algérien à créer les liens entre notre Révolution et l’édification de l’Algérie indépendante, et ce, en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lesquelles expriment une volonté politique pour défendre la mémoire et préserver le legs des chouhada.
