De son coté, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé qu’«un nouveau texte réglementaire sera bientôt publié, garantissant le processus de recrutement des titulaires de doctorat pour contribuer au transfert d’expérience des universités vers les institutions».
Baddari a affirmé que «le secteur a connu un saut sans précédent en matière de recrutement, en particulier pour les détenteurs de master et de doctorat en tant qu’élite qui contribuera au développement du pays».
Lors de la conférence de presse organisée par le ministère de la Communication, le ministre a indiqué que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a placé l’université au cœur des préoccupations de la nouvelle Algérie, lui accordant 10 engagements pour en faire le moteur du développement. Le développement des ressources humaines est au cœur des préoccupations des autorités supérieures du pays».
Il a souligné que «la campagne de recrutement des titulaires de master et de doctorat a atteint 8.000 postes. Il s’agit d’une solution exceptionnelle pour une situation exceptionnelle afin de lutter contre le chômage au sein de cette catégorie qui contribuera au développement du pays».
Le ministre a également annoncé que «1.904 enseignants parmi les assistants hospitaliers et de 793 enseignants seront recrutés en octobre et novembre», précisant que «depuis 2020, 33.000 enseignants au rang de professeur, dont 2.500 enseignants au cours des sept premiers mois de cette année».
En ce qui concerne les indicateurs financiers, le ministre a déclaré que «14 milliards de dinars ont été alloués pour couvrir le recrutement des maîtres-assistants de classe (B) de septembre à décembre prochain et 5 milliards de dinars pour le recrutement au rang de professeur».
A la fin de son intervention, Baddari a annoncé «la préparation de la promulgation d’un texte permettant le recrutement des titulaires d’un diplôme de doctorat en période post-doctorat pour concourir au transfert de l’expertise des universités aux entreprises», ajoutant que «les statuts particuliers de l’enseignant, de l’enseignant-chercheur et de l’enseignant hospitalo-universitaire, devraient être promulgués avant la fin 2023».
«Création de 10 000 micro-entreprises d’ici la fin de l’année»
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé lors d’un point de presse que «l’université a relevé le défi de contribuer au développement en transformant les diplômés en porteurs de projets créant des emplois».
Baddari a expliqué que «son secteur travaille à faire des diplômés universitaires des créateurs d’emplois en créant des startups».
Il a souligné que «cette initiative avait déjà enregistré plus de 270 projets innovants susceptibles d’être agréés en tant que startups, avec un objectif de créer 700 startups d’ici la fin de l’année en cours, tandis que les autres projets seront orientés vers la création de petites entreprises économiques, en particulier avec l’introduction de la loi sur l’étudiant entrepreneur en coordination avec le ministère de l’Économie de la connaissance et des start-up et des petites entreprises».
Le ministre a insisté sur «le fait que ces mesures contribueraient à absorber le chômage et à créer des emplois, tout en contribuant au développement».
Dans le même contexte, Kamel Baddari a mis en avant les données sur la numérisation du secteur, qui compte «46 plates-formes offrant divers services, signalant l’enregistrement de 2,3 millions de transactions avec la carte étudiante d’or au cours de la dernière année universitaire».
A la même occasion, le ministre de l’enseignement supérieur a annoncé « la création d’ici la fin de l’année au moins 10 000 micro-entreprises, en coopération avec le ministère de l’Économie de la connaissance et des dtart-up et des petites entreprises».
«Nous encourageons l’emploi à travers des startups ou le travail indépendant, car cela créera de la richesse, étant donné ses implications financières, qui sont bien inférieures à celles d’un emploi salarié», a expliqué Baddari.