Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a indiqué que son secteur prévoit d’offrir plus de 415.000 nouvelles opportunités de formation pour la saison 2023/24, qui débutera le 8 octobre sous le thème «La formation professionnelle et les enjeux de la relance économique».
Lors de son intervention ce lundi, au forum de la Chaîne I de la Radio nationale, Merabi a affirmé que «son département a mobilisé tous les moyens nécessaires pour garantir le succès de la prochaine rentrée, qui débutera dans la wilaya de Biskra, avec un total de 415.222 places pédagogiques, dont 604 seront réservées aux centres de formation professionnelle pour les personnes aux besoins spécifiques».
Il a également indiqué que «cette rentrée revêt une importance cruciale en raison de la contribution essentielle du secteur à fournir une main-d’œuvre qualifiée pour l’économie nationale». Cela s’inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement visant à «améliorer la qualité de la formation, à renforcer l’enseignement technique et technologique, à le connecter au secteur économique et à moderniser le secteur grâce à la numérisation».
Le ministre a précisé que «le secteur propose plus de 495 spécialités réparties dans 23 filières professionnelles évolutives desservies par plus de 1.225 établissements de formation, en plus de 798 établissements de formation professionnelle privés destinés aux jeunes en quête de formation».
Concernant les nouvelles spécialités, il a annoncé «la création d’une de technicien supérieur en dessalement d’eau de mer et dans le domaine ferroviaire pour accompagner les grands projets». De plus, l’anglais technique «sera intégré dans certaines spécialités pour permettre aux stagiaires d’être efficaces dans leurs missions en vue de répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises étrangères opérant en Algérie».
Dans le même ordre d’idées, Merabi a souligné que les mesures et procédures mises en place visent principalement à «assurer une formation en adéquation avec les besoins de l’économie nationale, tels qu’exprimés par les entreprises, qu’elles soient nationales ou étrangères, afin de fournir une main-d’œuvre qualifiée».