Les universités algériennes ont fait un saut qualitatif ce qui leur a permis de se classer parmi les grandes universités mondiales. En effet, l’invité de la Radio nationale Hakim Harik, président de la commission nationale de promotion de la lisibilité et de la classification des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a mis en avant «les progrès significatifs» réalisés par les universités algériennes dans le classement mondial en 2023.
Il a exprimé son désir de transformer les établissements universitaires en moteurs du développement économique. «L’intégration de 23 établissements universitaires dans le classement du “THE” est un résultat positif qui devra améliorer la lisibilité et le classement de l’Université algérienne au niveau mondial », se plaçant ainsi en tête du Maghreb et à la deuxième place en Afrique.
L’invité a expliqué que «le classement ‘’THE’’ repose sur 19 indicateurs répartis en cinq axes, à savoir la qualité de la formation, la qualité de la recherche scientifique, l’environnement de la recherche et sa relation avec le contexte économique et social, l’ouverture internationale et l’industrie». Pour renforcer la culture du classement au niveau des institutions universitaires et de recherche en Algérie, Harik a déclaré : «Nous visons à obtenir plus dans les classements tels que celui de Shanghai.»
Il a souligné que «les critères utilisés dans les classements varient selon les domaines. La politique sectorielle encourage les chercheurs à publier leurs travaux dans des revues prestigieuses grâce à une stratégie nationale intégrée». Il a également précisé que «bien que le nombre de publications augmente, la qualité reste l’enjeu principal». «Nous travaillons sur des incitations pour les chercheurs afin qu’ils publient leurs travaux dans des revues scientifiques internationales, contribuant ainsi à améliorer le classement des établissements universitaires», a-t-il ajouté.
L’intervenant a souligné que «la Commission nationale pour la promotion de la visibilité et la classification des établissements d’enseignement supérieur vise à faire des universités et des laboratoires d’excellence des moteurs du développement économique. L’élargissement du champ des publications scientifiques et des brevets d’invention nécessite une augmentation des dépenses». Rappelant que «le travail de la commission consiste depuis sa création à accompagner les établissements universitaires», Harik a appelé à une plus grande ouverture des universités algériennes envers leurs homologues internationales. Il a indiqué que «les universités algériennes ont actuellement 75 % des citations et que l’approfondissement de cette ouverture contribuera à davantage d’améliorations».
Il convient de rappeler que la session de formation destinée aux membres de la commission nationale de promotion de la lisibilité et de la classification des établissements de l’enseignement supérieur et qui a connu la participation d’encadreurs du «Times» et d’«Elsevier» pour la publication scientifique, les services des informations et de la recherche, a constitué une opportunité pour apporter des stratégies et des plans innovants d’action, visant à «améliorer la position des établissements de l’Enseignement supérieur dans le classement ‘’THE’’, tout en mettant la lumière sur les défis et les opportunités auxquels sont confrontés ces établissements».
