Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a réitéré, ce samedi, à New York, «l’engagement constant de l’Algérie à renforcer le partenariat arabo-africain et à activer les moyens de rapprochement et d’intégration entre les peuples des deux régions».
Lors de participation à la 9e réunion ministérielle du Comité de coordination du partenariat arabo-africain, Attaf a souligné que «cette collaboration devrait servir d’exemple pour la réalisation d’objectifs communs dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement durable». Cette réunion visait également à évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions des sommets précédents et à préparer le cinquième sommet arabo-africain prévu en novembre en Arabie saoudite.
Le ministre Attaf a salué les avancées liées au sommet de Malabo en 2016 et a souligné sur «la nécessité de poursuivre les travaux institutionnels et de renforcer la coopération arabo-africaine dans divers domaines d’intérêt commun».
Attaf renforce les relations internationales à New York
Lors de sa participation à la 78e session de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies (ONU), à New York, le chef de la diplomatie algérienne a tenu des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues. Selon un communiqué ministériel publié hier, Attaf a rencontré successivement les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, des Pays-Bas, d’Oman, du Yémen, de l’Érythrée et du Venezuela. Il a également eu des discussions avec l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield.
Ces réunions ont permis d’«explorer les possibilités de renforcer les relations entre l’Algérie et ces pays, ainsi que de préparer les futures rencontres bilatérales». De plus, elles ont été «l’occasion d’échanger des points de vue sur diverses questions liées à la paix, à la sécurité et au développement, notamment en ce qui concerne la région du Sahel et l’Afrique du Nord», conformément au communiqué.
Ahmed Attaf, a, également, tenu des entretiens à New York, le vendredi dernier, avec des hauts responsables de plusieurs organisations internationales et régionales. Selon un communiqué, il a rencontré successivement le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Omar Touray, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, le vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, ainsi que le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
L’objectif de ces discussions était d’«explorer les relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et ces organisations, ainsi que de discuter des possibilités de renforcer leur contribution aux objectifs de paix, de sécurité et de développement dans la région». «Ces discussions ont pris en compte les efforts déployés par l’Algérie pour favoriser le dialogue en vue de résoudre les crises en Libye, au Mali et au Niger, et apaiser les tensions régionales», comme indiqué dans le communiqué ministériel.
L’Algérie se prépare à rejoindre le Conseil de sécurité de l’ONU en 2024
Le MAE algérien a participé vendredi dernier, à New York à une réunion ministérielle réunissant les représentants des cinq pays qui rejoindront le Conseil de sécurité des Nations unies à partir du 1er janvier prochain.
Les cinq pays en question sont l’Algérie, la Corée, la Slovénie, la Sierra Leone et la Guyane, ayant été élus par l’Assemblée générale des Nations unies en juin dernier pour occuper des sièges non permanents au Conseil de sécurité pendant la période 2024-2025.
Cette réunion a été consacrée à «la préparation de l’entrée en fonction de ces nouveaux membres du Conseil de sécurité, ainsi qu’à la coordination et à la coopération avec les autres membres non permanents du Conseil». L’objectif est de «contribuer efficacement à cette instance internationale, en évitant les clivages, et de renforcer son rôle central dans le contexte des défis actuels en matière de paix et de sécurité internationales», conformément au communiqué ministériel.