Le directeur de l’Institut des études économiques, Dr Hamza Boughadi a déclaré que «la décision d’ouvrir des banques publiques dans les pays africains voisins est un précédent positif depuis longtemps attendu depuis l’indépendance de l’Algérie».
Lors de son passage sur les ondes de la Radio chaîne nationale, Boughadi a souligné que «cela reflète le choix stratégique du gouvernement algérien de s’ouvrir à l’investissement, de contribuer au commerce mondial et de désirer apporter un changement profond dans la philosophie économique nationale».
L’intervenant a noté que «cette étape s’aligne sur le projet de la Route de la Soie africaine initié par l’Algérie, reliant les nations africaines avec des intérêts économiques et infrastructurel similaires à la route de la Soie chinoise, facilitant les échanges commerciaux et les avantages partagés grâce à des projets de développement».
Il a également expliqué qu’«au cours de cette période récente, l’Algérie a pris des mesures pour activer l’Accord de libre-échange continental africain tout en accélérant les travaux pour achever la route transsaharienne et établir un réseau de transport terrestre avec les pays arabes et africains voisins».
«Cela s’est également manifesté par l’ouverture de routes aériennes entre les compagnies aériennes algériennes et plusieurs pays africains pour faciliter la mobilité des hommes d’affaires et des opérateurs économiques vers et depuis le continent», a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, Boughadi a souligné que «les banques et les expositions commerciales sont désormais considérées comme des outils souples pour compléter la diplomatie algérienne dans les domaines diplomatique et économique en Afrique».
Il a souligné que «l’ouverture de deux banques publiques en Mauritanie et au Sénégal renforce la présence et facilite les investissements et les échanges commerciaux entre les opérateurs économiques de ces trois pays».
Le directeur de l’Institut des études économiques a conclu en affirmant qu’«il existe une véritable volonté politique en Algérie de construire une véritable économie nationale. Cela se reflète dans la consécration de 70 % à 75 % des réunions régulières du cabinet au cours des quatre dernières années pour corriger et préparer une feuille de route capable d’atteindre le saut économiqu