Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a indiqué, en marge des travaux de la 5e session de la Commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux qu’il a co-présidée avec son homologue tunisienne Kalthoum Ben Rejeb, que «le développement de la bande frontalière entre l’Algérie et la Tunisie, la promotion du commerce entre les deux pays, l’investissement et les zones franches étaient les principales questions abordées lors des travaux tenus dans la capitale tunisienne».
Dans une déclaration, Zitouni a fait savoir que «des rapports concernant ces questions et d’autres seront soumis à la Haute commission mixte, qui se tiendra prochainement en Algérie sous la coprésidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahamene, et du chef du gouvernement tunisien, Ahmed Hachani».
Le ministre a indiqué que «la Haute commission mixte permettra de donner un nouvel élan aux relations commerciales entre les deux pays».
De son côté, la ministre tunisienne du Commerce et du Développement des exportations, Mme Keltoum Ben Rejeb, a fait savoir qu’«il a été question durant les travaux de la 5e session de la Commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux et de définir les points focaux pour traiter les questions techniques et les problèmes administratifs ayant entravé la fluidité des échanges commerciaux entre les deux pays».
Pour rappel, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a affirmé, dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de cette session, la volonté de l’Algérie de hisser la coopération bilatérale «à des perspectives prometteuses pour la réalisation des ambitions des deux pays dans divers domaines», rappelant «l’attachement de l’Algérie à approfondir la consultation et la coordination sur les dossiers commerciaux liés notamment au développement du commerce extérieur pour augmenter le volume des échanges commerciaux».
Dans ce cadre, le ministre a indiqué que «la relance de cette commission après plus de six ans sera une opportunité pour élargir les consultations sur les voies et moyens de renforcer les relations économiques et commerciales bilatérales».
De son côté, Mme Ben Rejeb a mis en exergue «les relations commerciales entre les deux pays ainsi que les efforts communs pour aplanir toutes les difficultés entravant les échanges commerciaux et les hisser à de meilleurs niveaux».