Le président du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), Mohamed Tahar Abadlia, a reçu, ce mercredi, l’ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne en Algérie, Elisabeth Wolbers, ainsi que le chargé d’affaires de l’ambassade de la République d’Afrique du Sud en Algérie, a indiqué un communiqué du CNRST.
Lors de cette rencontre, Abadlia a exprimé le désir de son institution de «profiter de l’expérience et de l’expertise de longue date» de l’Allemagne en ce qui concerne les mécanismes d’évaluation des politiques publiques dans le domaine de la recherche et de la valorisation. Cela pourrait contribuer à «stimuler les capacités de recherche scientifique et de développement en Algérie».
De son côté, Mme Wolbers a souligné «la profondeur des relations amicales entre l’Algérie et l’Allemagne, qui ont célébré l’année dernière leur 60e anniversaire», enregistrant sa «disponibilité à renforcer les moyens de coopération avec les institutions allemandes exerçant des missions similaires à celles du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies».
«Lors de la réunion avec le chargé d’affaires de l’ambassade de la République d’Afrique du Sud en Algérie, les deux parties ont abordé la profondeur des relations entre les deux pays et leur histoire, tout en soulignant l’importance de soutenir et de renforcer les relations bilatérales dans le domaine de l’innovation, des sciences et de la technologie», ajoute le communiqué.
Dans ce contexte, Abadlia a insisté sur «la nécessité de mettre en place une stratégie commune entre les deux pays pour renforcer et développer les technologies modernes, afin de transférer les connaissances de la recherche à l’innovation». Il a également proposé «la création d’un organisme de recherche en technologies modernes entre les deux pays, qui profiterait au continent africain en général et aux deux pays en particulier». Il a suggéré également «la création d’un centre commun dédié à la nanotechnologie pour renforcer les compétences et les capacités africaines en matière de recherche, de développement et de transfert technologique».
De son côté, le chargé d’affaires de l’ambassade de la République d’Afrique du Sud en Algérie, a exposé une présentation sur le fonctionnement des différentes institutions chargées de la gestion et de la promotion de la recherche scientifique dans son pays, soulignant «l’existence de nombreux facteurs favorables à la création d’une dynamique permettant de renforcer les liens d’amitié et de partenariat entre les deux pays, selon la même source».