L’expert économique, le Dr Moufid Abdellaoui a affirmé l’importance du projet de loi de Finances rectificatif (LFR), déclarant que «ce projet est conçu pour prendre en compte toutes les évolutions financières majeures survenues au cours des derniers mois. Cette déclaration intervient alors que le gouvernement algérien s’efforce de relancer l’économie nationale et d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens».
Moufid Abdellaoui a déclaré lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale que «le projet de loi de Finances correctif tient compte de divers facteurs économiques importants qui ont influencé la situation financière du pays. Parmi ces facteurs, on peut citer l’augmentation des charges liées au soutien du pouvoir d’achat des citoyens». En effet, le gouvernement algérien a cherché à atténuer l’impact de l’inflation sur les ménages en renforçant les mécanismes de soutien à la consommation.
Un autre élément clé pris en compte est «l’importante campagne de recrutement dans le secteur de l’Education et de l’Enseignement supérieur», dira l’intervenant. «Cette initiative vise à améliorer la qualité de l’éducation en Algérie tout en créant des emplois pour les diplômés, et elle devrait avoir un impact positif sur la jeunesse du pays et sur l’économie en général», a-t-il ajouté. Ce projet de loi met également «l’accent sur la numérisation des structures gouvernementales», selon l’invité.
Affirmant que «cette numérisation vise à accroître la transparence dans la gestion des finances publiques. En modernisant les processus financiers, le gouvernement espère instaurer la confiance des acteurs économiques nationaux et étrangers, ce qui pourrait stimuler les investissements dans le pays».
Pour rappel, le président de la République a personnellement supervisé l’examen du projet de loi de Finances rectificatif au sein du Conseil des ministres. Il a souligné «la nécessité de corriger les inégalités économiques et d’améliorer la qualité de vie des citoyens». De plus, il a donné des directives claires au ministre des Finances pour augmenter la mobilisation des ressources financières et accélérer la numérisation des structures gouvernementales.