Les prix du pétrole ont de nouveau augmenté aujourd’hui, pour atteindre leur plus haut niveau en dix mois, dépassant les attentes de réduction de l’offre mondiale et les craintes de perturbations de l’approvisionnement en Libye par rapport aux préoccupations de ralentissement de la demande dans certains pays tels que la Chine.
A 07h53 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 60 cents, soit 0,65%, pour s’établir à 92,664 dollars le baril, et ceux sur le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI) de 62 cents, soit 0,70%, pour atteindre 89,46 dollars le baril.
Pour sa part, le ministre russe de l’Energie, Nikolai Shulginov, a déclaré aujourd’hui, au journal «Izvestia» que «la Russie prévoit une baisse de la production pétrolière russe à 527 millions de tonnes (10,54 millions de barils par jour) cette année contre 535 millions en 2022». «La production de gaz naturel devrait chuter à 642 milliards de mètres cubes en 2023, contre 672 milliards de mètres cubes en 2022», a-t-il ajouté. Le président russe Vladimir
Poutine a déclaré, ce mercredi lors du Forum économique de l’Est à Vladivostok, que la Russie prévoyait de produire 64 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l’Arctique d’ici à 2030. La société Oceanmarine Services and Logistics a annoncé, mercredi, que quatre principaux ports pétroliers en Libye avaient été rouverts après leur fermeture samedi à la suite d’une violente tempête qui a causé la mort de milliers de personnes.
Elle a ajouté que «les ports de Brega, Sidra, Ras Lanuf à l’est du pays avaient rouvert mardi dernier et le port de Zueitina ce matin (hier, matin, NLLR)». La Libye, membre de l’OPEP, avait annoncé la fermeture de quatre de ses installations de production pétrolière de l’est en raison d’une tempête meurtrière qui avait également contribué à la hausse des prix du pétrole.