Le champ pétrolier de Hassi Messaoud, situé dans la wilaya d’Ouargla, a occupé la première place en Afrique selon la carte des 10 plus grands champs de production de pétrole brut en Afrique à la fin de l’année 2022, selon un rapport de la plateforme Global Data publié par le site spécialisé Offshore Technology.
Le rapport indique que «quatre pays africains, à savoir l’Algérie, le Nigeria, l’Angola et la Libye, dominent la liste des 10 plus grands champs pétroliers en Afrique à la fin de l’année précédente, malgré les défis sécuritaires et politiques qui entourent certains d’entre eux».
Le champ pétrolier de Hassi Messaoud est situé dans la wilaya de Ouargla, au sud de l’Algérie, et est détenu et géré par la compagnie nationale Sonatrach. Il occupe la première place dans la liste des 10 plus grands champs de production de pétrole en Afrique.
En 2022, le champ de Hassi Messaoud a produit 400 000 barils par jour et a exploité 82,28 % de ses réserves totales de pétrole brut et de condensats extractibles sur le plan économique et technique. Ses réserves sont d’environ 3,9 milliards de barils de pétrole et 2,4 billions de mètres cubes de gaz naturel.
Ce champ a été découvert en 1956, a atteint son pic de production en 1997, et il devrait rester économiquement viable jusqu’en 2053, selon les estimations de l’unité de recherche sur l’énergie.
Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolier d’Algérie, connaît actuellement des développements qui contribueront à augmenter les réserves de combustibles et la production au cours des prochaines années.
Le P-DG de Sonatrach a récemment visité le champ pour lancer un projet de cartographie tridimensionnelle à haute densité et haute précision.
Sonatrach a utilisé des technologies numériques de pointe dans le développement du champ, attribuées à l’Institut national de géophysique de Sonatrach.
En utilisant une large gamme de fréquences de 1,5 à 96 hertz pour augmenter la précision de la cartographie sismique, avec l’utilisation de la technologie de réflexion complète «FWI», les données sismiques fournies par le projet de développement devraient augmenter le taux de récupération des réserves à plus de 30 %.