L’Agence nationale des déchets (AND) a enregistré un total de 6 649 requêtes à l’échelle nationale via son application «Ndif», dédiée à la surveillance et au signalement des points noirs et des décharges sauvages, entre le 1er juin et le 28 août 2023, selon un communiqué de l’agence publié, ce dimanche.
Selon la même source, les données ont été analysées pour les dix premières wilayas classées en fonction du nombre de requêtes enregistrées au cours de cette période. L’application a été téléchargée 24 086 fois à l’échelle nationale.
Les données analysées portent sur les wilayas d’Alger, Oran, Blida, Djelfa, Annaba, Mostaganem, Rélizane, Mascara, Constantine et Tlemcen. À Alger, l’AND a enregistré un total de 1 131 requêtes, dont 61% concernaient des points noirs et 39% des problèmes liés à la collecte des déchets. Oran a enregistré 496 requêtes, dont 72,2% concernaient des points noirs et 27,6% des problèmes de collecte.
Pour ce qui est de Blida, 301 requêtes ont été reçues, avec 50,8% concernant des points noirs et 49,2% des problèmes de collecte. À Djelfa, 301 requêtes ont été enregistrées, avec 57,5% liées aux points noirs et 42,5% aux problèmes de collecte.
Quant à Annaba, un total de 267 requêtes a été enregistré, dont 57,5% concernaient des points noirs et 42,5% des problèmes de collecte. Mostaganem a reçu 254 requêtes, avec 8,8% liées aux points noirs et 51,2% aux problèmes de collecte.
La wilaya de Relizane a enregistré 242 requêtes, dont 46,3% concernaient des points noirs et 53,7% des problèmes de collecte, tandis que Mascara en a enregistré 218, avec 50,5% liées aux points noirs et 49,5% aux problèmes de collecte.
À Constantine, 203 requêtes ont été enregistrées, avec 70,9% liées aux points noirs et 29,1% aux problèmes de collecte, alors que Tlemcen a enregistré 202 requêtes, dont 54% concernaient des points noirs et 46% des problèmes de collecte.
L’Agence souligne que ces résultats «sont basés uniquement sur les requêtes reçues via l’application Ndif et ne reflètent pas l’ensemble des problématiques de gestion des déchets dans chaque commune», ajoute le communiqué. Elle précise également que ces données constituent «un outil précieux pour identifier les zones à problèmes et les améliorations nécessaires à apporter».
Par ailleurs, le processus de traitement des requêtes, au fur et à mesure de leur enregistrement, «fera l’objet de communication lorsque les différents acteurs se seront adaptés aux mécanismes opérationnels mis en place à cet effet», selon l’AND.