Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a présidé, ce lundi, à Alger, les travaux d’une conférence sur «Les efforts de l’imam en matière de guidance et de fatwa durant la glorieuse Guerre de libération», au cours duquel le rôle de l’imam dans la sensibilisation a été mis en valeur dans le but de protéger la patrie et de préserver son identité et son unité.
À l’ouverture des travaux de cette Conférence, organisée à l’occasion de la commémoration de la journée nationale du Moudjahid, qui coïncide avec la date anniversaire des attentats du Nord de Constantinople (20 août 1955) et le Congrès de la Soummam de Soummam (20 août 1956), Youcef Belmehdi a souligné «la contribution de l’imam à la diffusion et au renforcement d’une conscience politique visant à protéger la patrie et à préserver son identité selon la référence religieuse modérée».
Aussi, le ministre a ajouté que «le discours religieux visait et vise toujours à protéger l’Algérie, surtout à la lumière des défis auxquels elle est actuellement confrontée en raison de sa constance dans ses positions visant à soutenir les causes justes des peuples notamment palestinien et sahraoui»
Dans le même contexte, il a évoqué «le rôle de l’imam lors de la résistance populaire et lors de la glorieuse guerre de Libération nationale en citant notamment l’Emir Abdelkader, l’imam, Abdelhamid Ben Badis, le cheikh Tahar Aït Aldjat et d’autres qui ont grandement contribué à préserver l’identité nationale de toute tentative d’effacement du colonialisme français».
Au cours de ce symposium, organisé à «Dar El Coran Cheikh Ahmed-Sahnoun», l’accent a été mis sur la lutte du défunt savant Tahar Aït Aldjat en tant que modèle pour l’imam qui a contribué à aiguiser leurs aspirations pour la restauration de la souveraineté nationale, en plus d’analyser le contenu de la fatwa à travers les différentes étapes historiques de l’Algérie, en particulier avant et pendant le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.