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«L’anticipation et la prévention pour minimiser les dégâts», selon les experts

Dérèglements climatiques en Algérie 

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
août 16, 2023
in Dossier, la une, société-santé
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La situation climatique mondiale est fortement affectée par le réchauffement qui a provoqué en Algérie des phénomènes naturels exceptionnels, notamment des sécheresses ou encore des orages fréquents sur de courtes périodes, susceptibles d’entraîner des inondations et des pertes considérables pour les agriculteurs.

Selon des spécialistes de la question, le climat a commencé à changer, et on évoque d’ores et déjà la tropicalisation du climat, connu par ses températures élevées et ses pluies convectives orageuses intenses.

Tantôt des pluies intenses de courte durée, tantôt  des sécheresses prolongées

Par ailleurs, des études montrent que les scénarios futurs du climat mettent en évidence tantôt des pluies intenses de courte durée, tantôt des périodes de sécheresse prolongée. C’est exactement ce qui se passe en Algérie. Et si les Algériens commencent à s’y habituer, les pouvoirs publics ont, de leur coté, pris de mesures draconiennes pour y faire face.

Il est important de souligner que si  des périodes de sécheresse prolongées et des averses de pluies fréquentes sont prévues à l’avenir, il est plus que  nécessaire  d’élaborer des stratégies à tous les niveaux, notamment local, pour réduire l’impact négatif des changements climatiques.

La rédaction du quotidien Maghreb Info a pris attache avec Abdelkrim Chelghoum, président du Club algérien des risques majeurs et directeur de la recherche à l’USTHB, qui nous a d’emblée indiqué à ce sujet qu’«avec le dérèglement climatique mondial, tout peut arriver. On peut avoir des incendies en décembre et des inondations en juin». Et d’ajouter concernant l’Algérie : «Pays semi-aride, notre pays fait partie des points sensibles en termes de dérèglement climatique.»

«On peut avoir des incendies en décembre et des inondations en juillet»

Pour notre interlocuteur, «l’anticipation et la prévention demeurent la clé de la réussite pour minimiser les dégâts. Les pluies qui tombent après une longue période de sécheresse ne s’infiltrent pas facilement dans le sol, mais ruissellent et causent des dégâts du fait qu’elles circulent sous forme de torrents». Et d’ajouter : «Les pluies à caractère orageux qui tombent durant les périodes transition, c’est-à-dire dès le mois de mai, sont caractérisées par de fortes intensités. Il s’agit de grandes quantités de pluies qui s’abattent en un laps de temps court dans un espace réduit.»

«Gérer le risque, c’est d’abord l’atténuer»
Interrogé sur la gestion du risque, Abdelkrim Chelghoum a répondu : «Gérer le risque, c’est d’abord l’atténuer. Il faut connaître le risque pour le prévoir. Ici, on parle de l’utilité de cartographies précises des petits risques majeurs des séismes, des inondations, des glissements de terrain ou des risques industriels urbains pour ensuite superposer ces risques. De là, on fait des expertises par commune. C’est d’ailleurs l’intérêt de mettre en place des spécialistes compétents au niveau de chaque commune et des wilayas. Après l’expertise, on peut quantifier et évaluer les risques par région pour dégager des modèles numériques par quartier, par commune et par wilaya pour pallier aux différents risques majeurs. Cela nous permet de devancer la catastrophe.» «À mon avis, pour assurer une gestion efficace des risques majeurs, l’Etat doit se désengager de ce segment. La gestion des risques majeurs est l’affaire d’experts, pas de l’administration. Il faut mettre en place un observatoire national de la gestion des risques dus aux dérèglements climatiques qui doit regrouper entre 200 ou 300 experts et des compétences du domaine et qui relèvera directement du président de la République. La gestion des risques majeurs relève de la sécurité nationale, pas d’un ministère», a-t-il ajouté. «Il faut s’attendre à ce genre d’événements et s’y habituer dans la mesure où tous les scénarios futurs pour les années à venir prévoient des sécheresses plus prolongées et des pluviométries extrêmes de plus en plus intenses et fréquentes», a-t-il prévenu.
Pour sa part, Hamid Afra, délégué national aux risques majeurs, a mis en exergue le fait qu’«à l’instar des pays du bassin méditerranéen, l’Algérie est particulièrement vulnérable aux effets des changements climatiques, déjà palpables, comme les pluviométries hors saisons, la désertification, les incendies et les inondations». C’est pourquoi, notre interlocuteur a mis l’accent sur «la prévoyance et l’anticipation comme stipulé dans le nouveau projet de loi relative à la gestion des catastrophes et des risques majeurs».

«S’adapter à la donne en se focalisant sur l’usage  de la science et de la technologie»

Hamid Afra insiste sur le fait qu’«il est plus que nécessaire de s’adapter à cette nouvelle donne en se focalisant sur l’usage de la science et de la technologie, la sensibilisation et la formation de tous les acteurs concernés dans la gestion des catastrophes et sur l’implication de la société civile». En outre, pour notre interlocuteur, «ces risques majeurs comme les précipitations soudaines et  récurrentes et les périodes de sécheresse requièrent pour y faire face des dispositifs d’adaptation. La mise en place d’actions prioritaires est nécessaire pour une stratégie de développement socio-économique durable et résiliente». Aussi, pour étayer son argumentaire, Arfa a ajouté : «Dans un pays de plus de 2 millions kilomètres carrés et avec plus de 80% de surface constituée de zones arides et semi-arides, nous faisons face actuellement à de sérieux problèmes qui vont crescendo. D’après les projections, nous allons assister à la fréquence de situations extrêmes, en particulier des averses torrentielles quand on s’y attend le moins, la sécheresse, les inondations et le prolongement des canicules. Cela se répercutera sur notre potentiel de ressources en eau et les terres agricoles.»

«L’Algérie a ratifié en 2020 le plan national climat pour la période 2020-2030»

Interrogé sur les mesures qu’a prises l’Algérie pour protéger le climat et, par ricochet, diminuer ses effets qui se répercutent indéniablement de manière drastique, particulièrement sur l’agricultures et l’industrie, Hamid Arfa a répondu : «Dans le cadre de ses efforts pour protéger le climat, l’Algérie a ratifié en 2020 le plan national climat pour la période 2020-2030 afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 22 % comme un engagement conditionnel (s’il bénéficie d’un financement international et d’un transfert technologique) et 7 % sous forme d’engagement volontaire.» «Ce plan est un outil concret de mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre les répercussions négatives du changement climatique puisqu’il comprend 155 opérations et activités visant à s’adapter aux effets du changement climatique et à les réduire pour la prochaine décennie, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et intégrer la dimension climatique dans les différentes politiques publiques de développement». Et d’ajouter à ce sujet : «L’Algérie travaille également au renforcement de son arsenal juridique et à l’adaptation de sa législation relative aux changements climatiques à la conjoncture actuelle en se préparant à l’adoption d’une loi-cadre sur les changements climatiques. Dans le cadre de la politique climatique de l’Algérie, le gouvernement a inscrit dans les missions principales du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables la mise en œuvre des stratégies et plans d’action liés aux problématiques globales de l’environnement, notamment le changement climatique, la protection de la biodiversité et la couche d’ozone ainsi que la préparation et la coordination du processus de négociation sur le changement climatique.»

 

 

 

Tags: AlgrieCaniculechangement climatique"
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