Les prix du pétrole ont continué de baisser, mercredi, poursuivant les pertes de la séance précédente qui ont atteint 1%, suite à des données économiques faibles en provenance de Chine et à une pénurie d’approvisionnement en pétrole brut américain. Les contrats à terme du Brent ont baissé de 21 cents pour s’établir à 84,68 dollars le baril à 02h49 GMT et ceux du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) américain de 20 cents pour atteindre 80,79 dollars le baril.
Les contrats à terme du Brent avaient augmenté hier en début de séance de 3 cents pour atteindre 84,92 dollars le baril à 00h01 GMT et ceux du pétrole brut WTI de 5 cents pour atteindre 81,04 dollars le baril. Le marché a réagi positivement en début de séance aux informations selon lesquelles l’American Petroleum Institute aurait annoncé que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis auraient diminué d’environ 6,2 millions de barils la semaine dernière.
Cela a largement dépassé les attentes des analystes qui prévoyaient une baisse de 2,3 millions, selon Reuters. En revanche, le marché a été impacté négativement après que les données sur l’activité économique chinoise pour le mois de juillet, y compris les ventes au détail, la production industrielle et l’investissement, soient tombées mardi, en dessous des attentes, suscitant des inquiétudes quant à un ralentissement plus prononcé et durable de la croissance de la deuxième plus grande économie mondiale.
Pékin a réduit les taux d’intérêt principaux pour soutenir l’activité, mais les analystes estiment qu’il faut davantage de soutien pour stimuler la croissance. Les données sur l’activité économique en juillet ont conduit certains économistes à signaler le risque que la Chine, premier importateur mondial de pétrole, puisse avoir du mal à atteindre son objectif de croissance d’environ 5% pour cette année sans plus de stimulation financière.
La réduction de la production par l’Arabie saoudite et la Russie, les deux principaux leaders de l’OPEP+ qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés extérieurs, a entraîné une hausse des prix du pétrole au cours des sept dernières semaines.