Les autorités sionistes continuent de manière systématique de priver des milliers de patients de la bande de Gaza de traitement dans les hôpitaux de Cisjordanie, y compris à El Qods, en retardant et en tergiversant dans leurs réponses aux patients et en ne leur délivrant pas de permis sous prétexte de «restriction d’étude ou de sécurité». Cette situation menace désormais la vie des patients atteints de cancer et d’autres maladies graves.
En raison de la politique d’occupation qui empêche les patients d’accéder aux hôpitaux et de garantir leur droit à un traitement adéquat, des centaines de patients de la bande de Gaza sont contraints de se rendre en Egypte pour être soignés.
De son côté, le chercheur au Centre palestinien pour les droits de l’Homme, Fadl Al-Mazaini, a déclaré que «les pratiques sionistes envers les malades palestiniens ont causé de 2008 à 2022 ont la mort de 848 patients qui attendaient l’autorisation de se rendre à l’étranger pour recevoir un traitement». Il a ajouté que «tout au long de l’année 2022, les autorités d’occupation ont empêché des milliers de patients d’être transférés pour recevoir un traitement à l’étranger».
Selon le Département de coordination et de liaison du ministère de la Santé, les autorités d’occupation ont empêché «6.796 patients de la bande de Gaza sur un total de 20.364 demandeurs de permis de traitement, soit 33,3% de l’ensemble, de se rendre en Cisjordanie pour être soignés».
«Le nombre des patients transférés pour un traitement spécialisé en dehors de la bande de Gaza a atteint 22.123 en 2022, soit une augmentation de 23% par rapport à 2021. Les patients transférés pour un traitement en dehors de la bande de Gaza sont confrontés à des restrictions strictes de déplacement imposées par l’entité sioniste», a-t-il ajouté. Les demandes de près de 7.000 patients, sur environ 16.500, pour recevoir un traitement en dehors de la bande de Gaza ont été refusées.