Le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droits, a organisé, dimanche, à Alger, un colloque historique à l’occasion de la commémoration de la Fête Nationale de l’Armée Nationale Populaire, qui coïncide annuellement avec la date du 4 août. Une journée, faut-il le rappellera, instituée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en hommage au rôle crucial que joue l’ANP dans la défense de l’intégrité territoriale du pays et à son engagement à l’essor du pays.
Lors de l’ouverture de ce colloque, le ministre des moudjahidines et des ayant-droits, Laïd Rebiga a confirmé dans une allocution lue en son nom par le directeur de cabinet du ministère, Hamid Boucharef, que «la décision du président de la République d’instituer la date du 4 aout comme journée nationale de l’ANP découle de la position occupée par l’héritière de l’Armée de libération nationale et sa grande contribution à l’édification d’un l’État indépendant, à la construction de son noble édifice et à la préservation de sa souveraineté nationale», poursuivant : «Les grands efforts déployés par l’Armée nationale populaire pour protéger l’Algérie et préserver son immunité ainsi que le haut niveau de professionnalisme et d’engagement dont elle a fait preuve, surtout à la lumière des évolutions progressives qu’elle a connues depuis la restauration de la souveraineté nationale, a fait d’elle l’une des armées les plus puissantes en termes d’organisation et de capacité à défendre les frontières du pays ainsi que son unité.»
Saisissante cette occasion, Laïd Rebiga a salué l’Armée Nationale Populaire en matière d’évolution dans le domaine des technologies modernes «à travers la formation de ressources humaines qualifiées au niveau de toutes les institutions militaires déployées à travers le pays».
Ce qui a permis, a-t-il ajouté : «La graduation de nombreuses promotions avec une formation militaire et scientifique à la hauteur des tâches assignées à l’élite.»
Pour le ministre des moudjahidines et des ayant-droits, «la nouvelle ère s’imprègne des principes de la révolution bénie de libération nationale, et des valeurs éternelles de Novembre, qui confirme la loyauté permanente de cette institution constitutionnelle envers la mère patrie».
Par ailleurs, il n’a pas manqué l’occasion de souligner dans son allocution que «l’Armée Nationale Populaire était et restera la forteresse imprenable sur les murs de laquelle toutes les campagnes hostiles visant à porter atteinte à la sécurité de notre patrie et à l’unité de son peuple et à l’intégrité de son territoire seront brisées», faisant référence à «la force de sa foi, ses capacités, sa détermination, sa volonté et sa loyauté envers la vie de millions de martyrs».
Ce symposium, organisé par le Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954 et auquel ont participé des membres de la famille révolutionnaire e, a présenté un témoignage saisissant Omar Sakhri, ainsi que deux interventions sur «L’Armée Nationale Populaire entre enjeux internes et défis Régionaux» et «De l’Armée de Libération Nationale à l’Armée Nationale Populaire».