Les prix du pétrole ont augmenté de plus d’un dollar par baril à la clôture lors de la séance de vendredi, poursuivant ainsi leurs gains pour la sixième semaine consécutive après la décision de l’Arabie saoudite et de la Russie de réduire leurs approvisionnements jusqu’à la fin du mois prochain, ce qui a accru les craintes de pénurie d’offre.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,10 dollar, soit l’équivalent de 1,3%, pour atteindre 86,24 dollars le baril à la clôture et ceux sur le pétrole brut West Texas Intermediate américain de 1,27 dollar, soit 1,6%, pour atteindre 82,82 dollars le baril à la clôture. Les deux types de pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis mi-avril/mai, selon Reuters.
La réduction volontaire de la production de l’Arabie saoudite et les exportations de la Russie renforcent les gains pétroliers.
L’Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu’elle «prolongerait volontairement la réduction de sa production pétrolière de 1 million de barils par jour jusqu’à la fin de septembre, laissant la porte ouverte à une éventuelle prolongation supplémentaire. La Russie a également décidé de réduire ses exportations pétrolières de 300.000 barils par jour le mois prochain».
En ce qui concerne la demande, le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, a déclaré après une réunion du comité de surveillance ministériel conjoint de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) que la consommation mondiale de pétrole pourrait augmenter de 2,4 millions de barils par jour cette année.
La réunion du comité n’a apporté aucun changement à la politique de production. La note d’USB a ajouté que le comité avait signalé qu’il pourrait prendre des mesures supplémentaires à tout moment, ce qui pourrait signifier des réductions supplémentaires si les conditions du marché se détériorent.