Le Musée public national de Sétif a remporté le prix d’excellence de l’Alecso, un concours organisé par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), dont les résultats ont été annoncés sur le site de l’Organisation.
Il est important de souligner que ce concours a connu une participation non négligeable de divers pays arabes. Des prix ont été remis dans d’autres catégories, tels que celui d’excellence en matière de guide muséal et culturel (pour les autorités et les ministères) et celui d’excellence en matière de guide muséal et culturel (pour les musées et les sites archéologiques).
Organisé sous le slogan «Avec le passé, nous nous tournons vers l’avenir», ce programme vise à éveiller la positivité de la jeunesse arabe et à l’inciter à s’intéresser à son patrimoine, à le préserver et à le promouvoir et à préparer un guide culturel de qualité en lui fournissant les expériences et les qualifications requises.
La directrice du Musée public national de Sétif, Khalfallah Chadia, a indiqué que la distinction de son établissement, qui a participé à l’évènement en tant que représentant du ministère de la Culture et des Arts, vient récompenser son travail en matière de «consécration du message muséal auprès des enfants» à travers l’organisation de visites quotidiennes, outre «son programme visant à transmettre le message muséal aux établissements éducatifs et sociaux entre autres, notamment dans les zones éloignées». Le programme tend, par ailleurs, à mettre en place une relation forte et qualitative entre les musées et les familles.
Le Musée public national de Sétif, créé en 1985 et devenu national en 1992, contribue à la dynamisation du mouvement touristique de la région, à la promotion du patrimoine à l’étranger et à la facilitation de l’accès pour les chercheurs spécialistes en archéologie et les étudiants aux recherches sur l’histoire de la wilaya. Cet établissement possède un actif conséquent et rare d’antiquités, à l’instar de la collection du site d’Aïn Boucherit considérée comme la deuxième plus ancienne présence humaine au monde, ou encore des objets de poterie et de mosaïque romaines et d’autres de poterie islamique qui remontent aux périodes fatimide et hammadite, en plus d’une quantité de pièces de monnaie antiques, principalement romaines et ottomanes, a souligné la directrice.