Les conditions humanitaires au Soudan se sont aggravées du fait de l’escalade des affrontements jour après jour avec toutes les armes, légères et lourdes, avions de combat, véhicules blindés lourds, entraînant une pénurie de nourriture, de médicaments et des besoins quotidiens des citoyens.
Les grands hôpitaux, les organisations de médecins et la société civile ont lancé de nombreux appels de détresse, mettent engarde contre des catastrophes humanitaires vu le manque de médicaments vitaux, de nourriture et d’eau potable.
Aujourd’hui, mercredi, les Forces de soutien rapide ‘FSR) ont annoncé dans un communiqué que «l’armée soudanaise a attaqué l’hôpital, ce qui a conduit à la destruction du bâtiment».
«Dans une nouvelle violation ajoutée à la série de violations graves, les putschistes et les restes du régime défunt ont bombardé aujourd’hui les bâtiments de l’hôpital des médecins de Khartoum, ce qui a conduit à sa destruction», ont affirmé les FSR. La même source a ajouté que «la milice putschiste d’Al-Burhan a poursuivi ses bombardements aveugles de biens publics et privés avec l’aviation et l’artillerie lourde, laissant derrière elle des centaines de morts et de blessés. Des infrastructures ont été complètement détruites dans le but de faire déplacer de force la population civile».
«Les bombardements aveugles ont causé la destruction de 18 hôpitaux, y compris du matériel et des appareils. Nous condamnons ces actes et pratiques criminels qui constituent des crimes de guerre. Nous affirmons que notre combat contre les putschistes et leurs collaborateurs issus des vestiges de l’ancien régime se poursuivra afin que les Soudanais puissent construire une patrie qui réalisera leurs aspirations légitimes à la stabilité, au progrès et à la prospérité», est-il ajouté dans le communiqué.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué, aujourd’hui, que «plus de 279.000 personnes fuyant la violence au Soudan sont arrivées en Egypte». La guerre a éclaté au Soudan le 15 avril dernier, après des semaines de tension entre l’armée et les Forces de soutien rapide, alors que les parties militaires et civiles mettaient la touche finale à un processus politique censé aboutir à la formation d’un gouvernement civil.