L’Algérie, qui avance et engrange de nombreuses victoires, notamment sur le plan diplomatique dérange par ses positions constantes dans une multitude de questions internationales.
Sur le plan interne, la solidité des liens entre l’Etat et ses différentes institutions, d’une part, et nos concitoyens, d’autre part, dérange les ennemis de l’Algérie, certaines parties haineuses ont toujours du mal à admettre l’émergence d’une Algérie nouvelle et démocratique, forte grâce à ses institutions, grande par son Armée, attachée à son identité et à ses valeurs nationales, fière de ses coutumes, souveraine dans ses décisions, prospère et stable.
Pis, il semble que l’élection avec brio de notre pays, au début du mois de juin, en qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, qui devrait permettre à Alger de porter la voix de l’Afrique et de décrocher un siège de membre à l’État de Palestine, ont mis hors d’eux plus d’un.
C’est pourquoi, d’aucuns estiment, à juste titre, que l’Algérie dérange aussi bien sur le plan de la stabilité régionale que sur celui de son envol économique. Comme il est tout aussi vrai que les efforts de l’Algérie dans sa politique de reconquérir la place qui est la sienne dans le concert des nations, sur le plan diplomatique notamment, dérange à plus d’un titre ceux qui refusent de la voir émerger sur tous les plans.
«L’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier»
En effet, le retour de notre pays signifie le retour au-devant de la scène d’une diplomatie au service des peuples opprimés, à leur tête les peuples sahraoui et palestinien qui souffrent quotidiennement du joug colonial.
Pour le politologue et expert en questions sécuritaires, M’Hand Berkouk, «l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier», poursuivant : «Un nouvel ordre mondial est en train de se dessiner sur les plans politique et économique. L’Algérie, dans cette équation, a su être un acteur majeur, à travers sa diplomatie que l’on peut qualifier de bienveillante et de prospective, une diplomatie altruiste et pragmatique.»
Dans le même contexte, notre interlocuteur a tenu à ajouter : «Cette Algérie nouvelle, qui agit dans l’intérêt des Etats et des peuples, dérange, car à travers ce redéploiement diplomatique, elle redessine aussi les valeurs fondatrices de certains organes tels que le Conseil de sécurité de l’ONU.»
«L’Algérie fait barrage à l’entité sioniste au sein de l’Union africaine»
Tout en rappelant que l’Algérie avait fait barrage à une tentative de hold-up menée par l’entité sioniste au sein de l’Union africaine, l’expert en questions sécuritaires, M’Hand Berkouk, réaffirme «la volonté de l’Algérie de faire entendre sa voix et celle des peuples qu’elle représente et des causes justes, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, comme au niveau africain».
Et de poursuivre : «Le continent africain est, aujourd’hui, animé par une jeunesse dynamique, cultivée, ambitieuse, qui renoue avec l’espoir et qui entend bien s’affranchir du dictat des pays occidentaux, avec à leur tête la France, pour qu’il n’y ait plus cette attitude à géométrie variable où l’Occident se place en donneur de leçons, tout en niant à l’Afrique son droit au développement.»
Sur un autre registre, notre interlocuteur a insisté pour dire que «le développement économique de l’Algérie dérange. L’adhésion aux BRICS en est une des causes principales qui a poussé la presse marocaine à faire de ce sujet son cheval de bataille, afin de déstabiliser la décision d’intégration de l’Algérie à ce groupement économique. Les médias du Makhzen ont, depuis quelques jours, divulgués certaines informations prétendant que la candidature de l’Algérie serait recalée, alors que les membres du groupe ont émis des avis favorables à cette adhésion», a-t-il souligné.
«Le développement économique de l’Algérie dérange»
Et d’ajouter : «L’Algérie a, depuis quelques années, affiché une ferme volonté de s’imposer sur la scène internationale et de se positionner comme un acteur majeur au niveau continental.» Rappelant : «Une multitude de mesures ont été prises par les pouvoirs publics, dans le but de promouvoir l’économie nationale, à travers les investissements et les exportations hors hydrocarbures.»
«L’élargissement des BRICS permettra de renforcer les liens économiques entre les pays de l’alliance. Dans cette optique, les BRICS ont réussi à redessiner l’ordre économique mondial et ce déploiement extérieur dérange fortement le Makhzen qui se voit ainsi menacé», dit-il avec certitude.
«Ces succès sont rendus possibles grâce à la vision avisée du président de la République»
Pour l’autre expert en questions sécuritaires, en l’occurrence Ali Rouina, «les ennemis de l’Algérie et ceux dont les positions immuables de notre pays à l’égard de toutes les causes justes dérangent ne peuvent rester insensibles».
Il a souligné, par ailleurs, que «le resserrement des rangs et la conscience du peuple demeurent l’enjeu sur lequel nous misons pour mettre en échec toute conspiration et renforcer le front interne, à travers la vigilance, la solidarité et la cohésion pour parer à toute éventualité».
Et d’ajouter : «C’est un retour normal car c’est la place de l’Algérie et que ces succès sont rendus possibles grâce à la vision avisée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.»
De même, selon lui, «c’est l’Algérie qui veillera au bon déroulement du processus d’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière de l’ONU».
Face aux plans subversifs ourdis qui ont pour but de déstabiliser l’Algérie, l’expert Rouina a affirmé que «le resserrement des rangs et la conscience du peuple demeurent l’enjeu sur lequel nous misons pour mettre en échec toute conspiration et renforcer le front interne, à travers la vigilance, la solidarité et la cohésion pour parer à toute éventualité».
«Certains États recourent à des logiciels espions pour espionner l’Algérie»
Pour l’expert Ahmed Mizab, l’expert en questions sécuritaires que nous avons interrogé, «aujourd’hui, on assiste à l’explosion du nombre des cyber-attaques», poursuivant : «Certains États recourent à des logiciels espions pour espionner leurs concurrents et adversaires sur les questions liées à la sécurité, l’économie et au développement social.»
Et de préciser : «Inutile de préciser d’où proviennent ces cyber-attaques, puisque nul n’ignore que des sources dignes de foi avancent que plus de 97 % des cyber-attaques contre l’Algérie proviennent du Maroc voisin et de ses relais à travers le monde.» «Et si un budget aussi colossal que celui annoncé précédemment (10 %) est prélevé annuellement du budget du Royaume pour financer ce comportement vil et immoral, c’est que la volonté du voisin de l’Ouest de tout faire pour arrêter la bonne marche de l’Algérie vers le progrès est aujourd’hui bien claire», a-t-il lâché.
«97 % des cyber-attaques contre l’Algérie proviennent du Maroc et de ses relais»
Dans ce contexte, Ahmed Mizab a poursuivi en indiquant : «L’Algérie est suffisamment armée grâce à ses médias, pour contrer toute attaque cybernétique, d’où qu’elle provienne.»
Il n’en demeure pas moins que notre interlocuteur appelle à «la collaboration entre les différents acteurs de la cybersécurité, à savoir l’État, l’institution, les entreprises et les citoyens pour faire front uni».
Et c’est dans ce contexte qu’il appelle également à «la mise en place de structures défensives et d’une politique de sécurité d’État en Algérie dirigée par une agence de sécurité et de système d’information, afin d’alerter sur les menaces»
«Le rôle de l’agence est d’apporter son soutien aux entreprises et aux citoyens, à l’instar de tous les grands pays qui ont accédé à la numérisation, notamment dans les services vitaux de la nation», a-t-il clairement indiqué en conclusion
