Les prix du pétrole ont plané près de leur plus haut niveau en trois mois, ce lundi, lundi, et se dirigent vers leur plus grand gain mensuel en plus d’un an, alors que l’on s’attend à ce que l’Arabie saoudite prolonge les réductions volontaires de production jusqu’en septembre et que l’offre mondiale se resserre.
À 5h00 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 9 cents à 84,90 dollars le baril et ceux sur le brut américain West Texas Intermediate de 17 cents à 80,41 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le Brent a expiré plus tard dans la journée. Le contrat d’octobre a été le plus actif, enregistrant 84,23 dollars le baril, en baisse de 18 cents.
Le Brent et le West Texas Intermediate se sont installés vendredi à leurs plus hauts niveaux depuis avril, poursuivant leurs gains pour la cinquième semaine consécutive, après que les prix aient été soutenus par des réserves mondiales de pétrole serrées et les attentes d’une fin des hausses des taux d’intérêt aux Etats-Unis. Ces deux indices de référence sont sur le point de terminer juillet avec le plus grand gain mensuel depuis janvier 2022.
Les analystes s’attendaient à ce que l’Arabie saoudite prolonge la réduction volontaire de sa production de pétrole d’un million de barils par jour pendant un mois supplémentaire, y compris en septembre. «Les prix du pétrole ont augmenté de 18% depuis la mi-juin alors qu’une augmentation record de la demande et une réduction de l’offre saoudienne ont entraîné un retour des déficits sur les marchés dans un contexte d’abandon par le marché du pessimisme de croissance», ont déclaré les analystes de Goldman Sachs.
«Nous nous attendons toujours à ce que la réduction supplémentaire saoudienne de 1 million de barils par jour se poursuive jusqu’en septembre et diminue de moitié à partir d’octobre», ont-ils ajouté. La banque a maintenu ses prévisions pour le Brent à 86 dollars le baril pour décembre et s’attend à ce que les prix augmentent à 93 dollars au deuxième trimestre de 2024.