Les éléments de la Protection civile ont repêché les corps de sept personnes, dont six victimes noyées en mer et une au niveau d’une réserve d’eau. En dépit des multiples campagnes de sensibilisation, le nombre de noyade augmente de manière fulgurante.
Outre la Protection civile, des organisations de la société civile ont intensifié les opérations de sensibilisation aux risques de noyade dans les plages et plans d’eau, suite à la hausse du bilan des morts, jugeant impératif de conjuguer les efforts pour inculquer la culture de la prévention contre ces accidents.
C’est ainsi que les acteurs de la société civile s’accordent sur l’impératif d’inculquer aux citoyens le comportement adéquat, afin de se protéger et de préserver leurs enfants, notamment les adolescents, étant les plus exposés aux risques de noyade, et d’organiser des campagnes de sensibilisation au niveau des plages et des réserves d’eaux dans les régions de l’intérieur du pays.
A cet effet, le coordinateur national de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), Fadi Tamim, a rappelé que «la baignade dangereuse, aussi bien au niveau des plages interdites que dans les plans d’eau, tels que les bassins et les barrages, endeuille des familles à chaque saison estivale, d’où l’impératif de freiner ce phénomène en usant de divers moyens, dont la conscientisation des citoyens».
Se voulant plus précis au sujet des risques de noyade, le même responsable a ajouté que «la majorité des accidents dans les régions côtières surviennent au niveau des plages non surveillées, lorsque le drapeau rouge est hissé ou en dehors des heures de travail des maîtres-nageurs, ce qui retarde les interventions en cas de noyade, outre les dangers de la pollution auxquels les mineurs peuvent être exposés».
Au sujet du message des associations de la société civile, le même responsable a indiqué que «le principal message que les associations veulent transmettre à travers les campagnes de sensibilisation est que “tout lieu de baignade non surveillé est un véritable danger», insistant, à ce propos, sur «l’impératif pour les jeunes et les adolescents d’éviter les bagarres et les défis lors des baignades qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur leur vie».
De son côté, la présidente de l’Association des secouristes, Lila Bahi, a affirmé que «de nombreux dépassements ont été constatés lors des sorties de sensibilisation, notamment la baignade au niveau des barrages», soulignant que «la majorité des auteurs de ces dépassements sont des adolescents et des enfants».
Raisons pour lesquelles, Lila Bahi a appelé les parents à «accompagner leurs enfants pour les protéger contre les risques de noyade», insistant sur «l’impératif de trouver des solutions aux dangers encourus au niveau des plans d’eau situés près des agglomérations, notamment en clôturant les accès vers les lieux interdits à la baignade».
De son côté, Ahmed Malha, président de l’Association nationale du volontariat, a souligné «les actions menées par les acteurs de la société civile pour lutter contre ces dangers qui revêtent de nombreux aspects positifs, grâce notamment aux campagnes de sensibilisation menées dans le cadre du bénévolat, par ces associations et leurs adhérents, outre l’adhésion des citoyens à ces actions».