L’Etablissement Art et Culture de la wilaya d’Alger prévoit un cycle de projection de films historiques dédiés au combat libérateur et à la résistance contre l’occupation française, et ce, jusqu’au 30 juillet à Alger.
Organisé en partenariat avec le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), producteur de la plupart de ces films, le programme propose six productions récentes à la salle Sahel de Chéraga, à l’ouest de la capitale. Le Puits (2015) de Lotfi Bouchouchi,«Nous n’étions pas des héros (2017) de Nasredine Guenifi, Ibn Badis (2017) de Bassel El Khatib, Chronique de mon village de Karim Traïdia, Reconnaissance (2019) de Salim Hamdi et Les intrus (2021) de Foudil Hazourli sont retenus pour ce cycle.
Les organisateurs prévoient trois séances quotidiennement durant ce cycle de projections étalé sur six jours. Il est important de savoir que Le Puits de Lotfi Bouchouchi raconte l’histoire d’un village du Sud algérien assiégé par des soldats français durant la guerre d’indépendance. Confrontés à la soif et ne pouvant sortir au risque de se faire tuer, les villageois, surtout des femmes et des enfants, doivent tenir «Au point où bientôt se pose pour eux le dilemme de choisir leur mort».
Nous n’étions pas des héros de Nasredine Guenifi est un long métrage de fiction restituant les conditions de détention dans les camps spéciaux de l’armée coloniale durant la guerre de libération nationale. D’une durée de 110 minutes, le film est une adaptation au cinéma du livre d’Abdelhamid Benzine sur les conditions de détention inhumaines des prisonniers algériens dans les camps spéciaux.