La nécessité d’inclure une révision qualitative et quantitative du système des œuvres universitaires dans le cadre de l’application du processus de réforme du secteur de l’enseignement supérieur est au centre des travaux des assises nationales qui se sont déroulées, ce lundi, à Alger.
En effet, l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) a organisé, aujourd’hui, à Alger, les assises nationales sur la réforme des œuvres universitaires qui s’articulent autour de 4 axes principaux, dans le but de moderniser le secteur et de faciliter la tâche à l’administration et aux étudiants.
Dans son intervention à l’ouverture de ces assises, tenues au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, a expliqué que «ces assises nationales ont abordé les différentes propositions soumises sous forme de 4 axes, après les précédentes assemblées locales et régionales, qui comprennent la numérisation des services, l’enrichissement de la structure organisationnelle des services universitaires, la révision des coûts des repas et la simplification du dossier de subvention», soulignant que «les propositions des partenaires ont été prises en compte».
En outre, le même responsable a souligné que «la politique de ‘‘zéro papier’’ inclura toutes les inscriptions dans le secteur des services universitaires, en plus des logements et des bourses», soulignant que «la stratégie permettra de consacrer la transparence et la facilitation des tâches devant la plupart des parties, car cela permet aux gestionnaires de bien encadrer l’activité, en plus de faciliter la vie aux étudiants».
En ce qui concerne la tarification des repas étudiants, le directeur général de l’Office national des œuvres universitaires, Faiçal Henine, a déclaré que les propositions de réforme dans ce domaine «comprennent une révision de la tarification actuelle, en plus d’une proposition d’uniformisation du calendrier des repas au niveau national qui s’appuiera sur les avis de médecins et spécialistes pour assurer un repas équilibré à l’élève tout au long de la semaine».
Pour ce dernier, «les suggestions émises dans le domaine de l’alimentation comprennent également la numérisation du système de tickets d’alimentation en les rattachant à des tickets électroniques, et l’adoption de la plate-forme numérique d’alimentation pour suivre la gestion, ainsi que l’utilisation de l’empreinte digitale et de la reconnaissance faciale à l’entrée des restaurants».
Dans le domaine du transport universitaire, il a été proposé de fournir «un dispositif électronique pour surveiller les étudiants qui montent dans les autobus, en plus de créer une carte numérique unifiée pour les étudiants qui comprend divers services, ainsi que le service électronique de prépaiement pour le transport et l’hébergement», selon l’orateur.
En ce qui concerne l’hébergement, les partenaires ont appelé à «la mise en place d’un système numérique au niveau des entrées des résidences universitaires qui repose sur la détection d’identité pour permettre aux personnes d’accéder aux résidences en utilisant les empreintes digitales et les traits du visage, ainsi que l’adoption de l’application du signalement des fautes et soulever les préoccupations des élèves concernant l’entretien», selon la même source.