Le président-0directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar, a reçu, ce dimanche, dimanche, une délégation de la Société nationale de pétrole congolaise (SNPC) conduite par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, accompagné de plusieurs directeurs généraux de filiales et de dirigeants de la SNPC, selon un communiqué de Sonatrach. Durant cette rencontre, «les deux parties ont abordé les perspectives de coopération entre les deux sociétés», est-il indiqué dans le communiqué.
En cette occasion «un protocole d’entente a été signé entre les deux parties pour asseoir les bases d’une collaboration effective et durable dans les domaines de l’exploration jusqu’à la commercialisation des hydrocarbures, y compris le développement, le transport, la transformation, la distribution et l’approvisionnement de produits pétroliers et l’échange d’expertises et d’expériences et le développement des compétences professionnelles et la formation du personnel de la SNPC».
Durant son séjour en Algérie, du 16 au 20 juillet 2023, «la délégation congolaise visitera plusieurs installations de la Sonatrach telles que le champ pétrolier de Hassi Messaoud, le champ gazier de Hassi R’mel, la zone industrielle d’Arzew et la raffinerie d’Alger ainsi que les institutions de formation de l’IAP à Boumerdes et de Sonatrach Management Academy (SMA) à Oran», est-il ajouté dans le communiqué.
Dans son allocution Hakkar a souligné que «la visite de la délégation congolaise s’inscrit dans le cadre de la coopération qui a été lancée après les réunions de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole. Cette visite permettra à la délégation de faire connaissance avec Sonatrach et échanger expertises et expériences avec les cadres du complexe sur tous les aspects de la chaîne industrielle pétrole et gaz».
Le P-DG de Sonatrach a ajouté que «les deux sociétés travaillent ensemble pour partager leurs expériences à travers les centres de formation de Sonatrach, notamment l’Institut algérien du pétrole et l’Académie des mines, ce qui permettra aux deux sociétés de mieux se connaître et de rechercher des opportunités de partenariat et développer la coopération Sud-Sud», soulignant que «les deux entreprises auront beaucoup d’avantages en développant ce partenariat».
«Grâce à ce protocole d’entente, les deux sociétés travailleront ensemble pour développer un modèle de transition énergétique d’une manière qui réponde et respecte les objectifs de développement des deux parties et poursuive la voie vers l’Afrique», a souligné Hakkar. Selon le PDG, «ce mémorandum permettra aux deux sociétés de travailler ensemble dans le domaine de la recherche et de l’exploration au Congo, qui dispose de réserves importantes de pétrole et de gaz et des commissions mixtes seront mises en place à cet effet».
Maixent Ominga met en exergue les relations de coopération existantes entre le Congo et l’Algérie
Pour sa part, le directeur général de la société congolaise a mis en exergue les relations de coopération existantes entre la République du Congo et l’Algérie, notamment à travers les différentes réunions tenues pour relancer l’Organisation africaine des producteurs de pétrole dans un contexte économique particulier.
À cet égard, le responsable congolais a indiqué que «les deux sociétés doivent renforcer la coopération Sud-Sud pour éviter de nouvelles surprises», soulignant que «la délégation congolaise est venue solliciter un partenariat solide et permanent auprès de Sonatrach».
Ominga a ajouté que «l’Algérie et la Sonatrach sont considérées comme des modèles à suivre dans le domaine de l’énergie», expliquant que «sa visite à la compagnie algérienne et ses installations permettra à la délégation de repartir avec un bon témoignage aux autorités congolaises, conduites par le chef de l’Etat et le ministre des Hydrocarbures».
Dans ce contexte, il a rappelé l’appui apporté par Sonatrach en 1974 à la République du Congo dans le domaine des hydrocarbures, ajoutant que la Compagnie pétrolière congolaise s’appuie fortement sur l’expérience de Sonatrach, qui est une entreprise «modèle», afin de relancer cette coopération bilatérale.