Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et celui de l’Irrigation, Taha Derbal, ont présidé une réunion de coordination en présence des cadres des deux secteurs afin de renforcer les liens de concertation dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique pour moderniser et développer le service public rendu par le secteur de l’irrigation, a indiqué un communiqué du ministère de l’Hydraulique.
Cette rencontre s’inscrit également dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’accord-cadre signé entre les deux secteurs fin 2021 qui représente une référence et un cadre organisationnel d’action commune et de coopération dans le domaine de la recherche scientifique et technologique liées au service public de l’eau pour maîtriser les techniques et les technologies les plus modernes utilisées dans le domaine de l’irrigation.
Les deux ministres ont également indiqué que «les nouvelles données imposées par les changements climatiques ont eu un impact sur le secteur de l’irrigation. Aujourd’hui, cela nous pousse à trouver des solutions alternatives plus durables afin de fournir des ressources en eau qui ne soient pas affectées par ces changements, d’une part, et la réalisation de la sécurité de l’eau, d’autre part, qui est considérée comme l’une des constantes les plus importantes de la souveraineté nationale et de la sécurité nationale».
Dans le même ordre d’idées, les deux ministres ont salué le projet scientifique lancé par un groupe d’universités, l’Agence nationale des ressources en eau et l’Agence nationale pour la gestion intégrée des ressources en eau, représentée dans l’élaboration d’un modèle mathématique pour collecter des données actualisées sur les eaux souterraines dans le sud du pays dans le but d’exploiter rationnellement cette ressource pour assurer sa préservation pour les générations futures. Afin d’appliquer ce modèle mathématique de l’aquifère, il a été convenu entre les deux parties de «lancer un projet dans le cadre du programme national de recherche».
De plus, un autre projet scientifique a été lancé entre l’université de Sidi Bel-Abbès et l’Office national de l’assainissement lié à l’épuration des eaux usées par l’utilisation des technologies de filtration à l’ozone, qui est considérée aujourd’hui parmi les technologies les plus utilisées dans les pays développés.
Cette technologie comprend de l’eau filtrée et traitée qui nous permet de l’utiliser dans d’autres domaines sachant que «ce projet scientifique est venu en parallèle avec la stratégie ambitieuse adoptée par le secteur de l’irrigation lié à l’utilisation de l’eau filtrée dans les deux domaines agricole et industriel en raison des ressources importantes que représente cette eau». De plus, ce projet scientifique contribuera également à l’effort du secteur pour développer et moderniser l’établissement public de désinfection dans le respect de la santé publique et de l’environnement.