Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’attelle à parachever le processus de numérisation de toutes les opérations relatives à la gestion pédagogique et administrative, conformément au programme 42+4 plateformes numériques visant l’amélioration de la gestion administrative du secteur et le développement de la lisibilité de l’université algérienne.
Partant de ce postulat, «le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis au point des mécanismes en lien avec l’orientation administrative et pédagogique, en vue de faciliter les inscriptions aux nouveaux bacheliers pour la rentrée universitaire 2023-2024», selon le directeur général de l’enseignement et de la formation au ministère, Ali Choukri.
Etayant son argumentaire, le même responsable a fait savoir que «le ministère œuvrait à élargir sa stratégie ’’zéro papier”, pour qu’elle puisse englober l’ensemble des procédures d’inscription et d’orientation ainsi que «les services en lien avec le transport, la restauration et l’hébergement, indiquant que les bacheliers disposeront d’une carte d’inscription électronique dès l’acquittement des droits d’inscription», a-t-il détaillé.
Et d’ajouter à ce sujet : «Le ministère a instauré des modalités d’inscription et d’orientation plus flexibles, permettant d’augmenter les chances des nouveaux bacheliers de s’inscrire dans les formations souhaitées à travers le calcul de la moyenne générale obtenue au baccalauréat dans le cas où la moyenne pondérée ne permet pas l’accès à la formation souhaitée, ce qui aura pour effet de satisfaire plus de vœux.»
Pour la précision, la circulaire ministérielle relative à l’orientation des nouveaux bacheliers a fixé le 19 juillet comme date de début des inscriptions qui se poursuivront jusqu’au 1er août.
Aussi, la période des préinscriptions est prévue du 19 au 22 juillet, la confirmation des inscriptions les 23 et 24, ces dernières seront ensuite traitées du 25 juillet au 1er août, avant l’affichage des résultats des orientations.
Il est important de noter que la numérisation du secteur vise aussi à valoriser les résultats de la recherche scientifique et de faire de l’université une institution sociétale qui veille à apporter des solutions adéquates en faveur du développement local et national.