Apres une vie entière vouée à la musique et à la composition, l’auteur et compositeur Nachid Bradaï est décédé à l’âge de 86 ans, selon un communiqué de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins.
Le défunt était l’un des grands musiciens qui ont chanté sous la houlette de sa chorale à la Radio algérienne et au Théâtre national algérien les plus célèbres interprètes algériens. Professeur de musique et compositeur, qui avait dirigé la chorale de la Radio algérienne et du Théâtre national algérien, ce grand artiste a vu évoluer sous sa houlette les artistes algériens les plus célèbres comme Abderrahmane Aziz.
Aussitôt la nouvelle de son décès connue, le directeur général de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins, Samir Taâlbi, a présenté ses condoléances à sa famille et à la famille artistique pour «la perte d’un des piliers de l’art algérien».
Nachid, son prénom, sonne comme une invite à aller savourer un peu de cette musique qui rend la cruauté délicieuse. Nachid en est passionné à tel point qu’il lui a consacré tout son temps. Son père Mahmoud, négociant en tabac et amateur de musique andalouse, l’avait peut-être influencé. Alger, Nice, Monté Carlo et l’Italie ont été des escales où il a affermi une formation solide auprès de maestros mondialement connus comme Svaroski, chef d’orchestre de l’opéra de Vienne, ou encore Igor Markevitch, un virtuose. Selon ceux qui l’avaient connu, Nachid, militait pour une musique structurée selon des règles biens établies.