Des réformes juridiques et des facilitations douanières, fiscales et bancaires sont régulièrement mises en place afin d’augmenter les exportations hors hydrocarbures. Cependant, cela demeure toujours insuffisant au vu des avancées technologiques que connaît le monde aujourd’hui. «La numérisation aujourd’hui est en train de réduire les coûts et les distances. En exportation, il est important de disposer de cet outil pour avoir de la visibilité et pouvoir prendre les décisions», a recommandé, lundi, Abderrahmane Hadef, expert économique et consultant en business développement.
«Je pense que nous sommes appelés à mettre en place plus de mécanismes et d’instruments qui peuvent soutenir les opérateurs économiques dans la quête d’internationalisation», a estimé Hadef lors de son passage à l’émission
«L’Invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale. Si l’exportation est le levier économique le plus important, la façon de l’aborder doit être minutieuse et attentive.
«L’exportation est un métier à part, elle doit être traitée d’un point de vue scientifique et professionnel pour pouvoir en tirer profit», a souligné l’invité de la Chaîne III. Hadef a donné l’exemple du commerce de l’Algérie avec le continent africain. Selon lui, «les échanges commerciaux avec les pays africains ne dépassent pas les 05 % alors que si l’on arrive à atteindre la moyenne africaine qui est de 15%, c’est déjà un exploit».