Sonatrach a organisé une conférence lors de la quel le groupe a présenté son bilan des réalisations durant l’année 2022 et celui des 5 premiers mois de l’année en cours.
«La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation, à fin mai 2023, de 21 milliards de dollars, durant les 5 premiers mois de l’année en cours», a indiqué le Directeur Gestion de la performance/SPE à Sonatrach, Boutaleb Mohamed Rochdi, en présence du PDG du groupe, Toufik Hakkar.
«La production commercialisée à fin mai 2023 a atteint 68 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP), dont 38 millions de tonnes ont été exportées, en hausse de 2 % par rapport à la même période de 2022 (67 millions de TEP dont 37 millions de TEP exportées)», est-il précisé dans le même bilan.
Quant à la production primaire d’hydrocarbures, «elle a atteint 80 millions de TEP à fin mai 2023, en hausse également de 2% par rapport aux réalisations à fin mai 2022 (79 millions)», selon le même bilan.
Sonatrach a enregistré «un taux de production de carburant de 189,6 millions de tonnes équivalent pétrole a été enregistré au cours de l’année 2022, outre la réalisation de 15 découvertes de pétrole et de gaz, dont 3 découvertes en partenariat, et Sonatrach a fait 8 autres découvertes de carburant jusqu’au mai 2023».
«Ces découvertes contribueront à reconstituer les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie, en plus de renforcer la position de Sonatrach sur le marché international du pétrole et du gaz», a indiqué Boutaleb.
Les exportations d’hydrocarbures, à leur tour, «ont atteint une valeur de 60 milliards de dollars américains en 2022, ce qui a permis de réaliser un produit net de 10 milliards de dollars américains, la valeur des investissements pour la même année s’élevant à 5,6 milliards de dollars», selon le bilan.
La conférence a porté sur la présentation des projets les plus importants reçus au cours de l’année 2022 et entrés en production, auxquels s’ajoutent les installations d’exploitation pétrolière de Hassi Bir Rekaïz, Berkine Sud, le Centre de Séparation et de Compression au sud de Hassi Messaoud et Touggourt, ainsi que des installations d’exploitation de gaz, dont le projet de développement des gisements de Tinrhert-Ohanet dans la wilaya d’Illizi et la quatrième ligne pour l’exploitation du gaz de pétrole liquéfié .
Par ailleurs, les réalisations enregistrées dans le domaine du transport par conduites ont été présentées, telles que le Centre de Supervision des Pipelines, la réhabilitation partielle de la ligne OB1, et la réception de la station de pression des turbines GR1/2/4/6 à Ouargla, qui sont des installations sur lesquelles s’appuie le complexe pour augmenter la production et remplir les engagements de Sonatrach envers ses concessionnaires.
Boutaleb a ajouté que «durant l’année 2022 Sonatarch a signé deux contrats d’hydrocarbures sous la loi 13-19 avec Sinopec dans le champ de Zerzatine et Occidental Petroleum, Eni et TotalEnergies dans les blocs 404 et 208 à Berkine».
La conférence de presse a également permis d’évoquer les efforts de Sonatrach pour maîtriser l’empreinte carbone en recourant aux technologies les plus performantes dans l’ensemble des activités de l’entreprise.
Au cours de cette conférence de presse, le Président-Directeur Général a répondu aux questions de la famille médiatique, dans lesquelles il a traité des projets de développement futurs les plus importants, ainsi que de la réponse de Sonatrach au contexte international lié aux marchés du pétrole et du gaz, en plus de la les enjeux de la transition énergétique et ses perspectives.
Hakkar : «Aucun pays européen importateur du gaz algérien, n’a formulé une demande pour le plafonnement des prix du gaz»
Intervenant ce lundi lors d’une conférence de presse en marge de la présentation du bilan de réalisation des 05 premiers mois de l’année 2023, le PDG du groupe Sonatrach Toufik Hakkar s’est exprimé de la production nationale de gaz et les exportations vers l’Europe.
Hakkar a assuré qu’«aucun pays européen importateur du gaz algérien, n’a formulé une demande pour le plafonnement des prix du gaz», tout en appelant «les pays européens à investir pour le développement des ressources en gaz», ajoutant que «si les pays européens veulent plus de gaz, ils n’ont qu’à investir pour le développement des ressources en gaz».
Concernant les marchés mondiaux des hydrocarbures, le PDG de Sonatrach a plaidé pour «une vision à moyen et long terme afin d’éviter tout risque».