Les Algériens consomment plus que la moyenne mondiale en matière de lait. En effet, Abdelhafid Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a fait savoir, aujourd’hui, que «la consommation annuelle des Algériens de ce produit est estimée à 135 litres par an, alors que la moyenne mondiale fixée par l’OMS est de 80 litres/an par citoyen».
Selon le ministre, «selon les dernières statiques du ministère de l’Agriculture, l’Algérie produit 850 millions de litres de lait par an, alors qu’en 2022, nous avons produit 910 millions de litres», ajoutant dans le même contexte que «cette production annuelle est destinée à l’industrie manufacturière, alors qu’en Algérie, nous n’avons pas besoin d’une industrie manufacturière, mais plutôt de soutenir la production nationale pour réduire l’importation».
Henni a souligné aussi qu’«il doit y avoir un équilibre entre le taux d’importation de la poudre du lait et la production nationale», appelant, toutefois, à changer les choses, afin de renforcer la production nationale et réduire le taux d’importation».
Pour atteindre cet objectif, le ministre a annoncé «le lancement de nouvelles mesures incitatives pour les éleveurs et les producteurs au niveau des laiteries publiques et privées ainsi que pour les collecteurs, pour encourager la production nationale, et ce, à partir du mois de septembre prochain».
Ajoutant, dans le même ordre d’idées, que «le ministère de l’Agriculture a achevé la première étape liée au lancement d’une plateforme numérique pour les laiteries, en collaboration avec l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL)», ajoutant qu’«an mois de septembre prochain, nous allons numériser la filière du lait en utilisant l’intelligence artificielle pour suivre le processus de vente du lait».