Le département de la Faculté des sciences de l’information et de la communication a célébré, ce samedi, la remise des diplômes de la première promotion d’étudiants, au nom du combattant Zouheir Ihaddaden.
Le vice-président de l’université, Dr Salah Laboudi, a affirmé que «le métier de journaliste est un métier noble mais ardu, ou le métier du trouble, comme le décrivent les anciens journalistes».
Dr Laboudi a révélé qu’«entre 2000 et 2018, Reporters sans frontières a dénombré plus de 850 professionnels de l’information et journalistes assassinés et enregistré 59 journalistes disparus».
Il a déclaré: «Dans l’histoire de la recherche de la vérité et de l’honneur de la profession, il y a un impôt sur la juste position patriotique, émanant du peuple qui défend le pays et le construit sur des bases solides.»
De son côté, la directrice Amal Mouhoub a exprimé sa fierté de constater la réussite, l’excellence et le génie des étudiants du département de l’information et de la communication, ce qui leur ouvre la voie pour réussir leur avenir professionnel.
Elle a souligné l’importance des études universitaires et de la recherche scientifique dans le domaine et qui est devenue «une science indépendante et un champ d’investigation autonome dans le domaine des sciences humaines comme des sciences sociales».
La directrice a indiqué que «la décision du ministre de l’Enseignement supérieur d’obliger l’inclusion du barème philosophie dans la phase doctorale, dans toutes les disciplines scientifiques, vise à permettre à l’étudiant et au chercheur d’avoir une position intellectuelle dans laquelle il devient indépendant en termes d’atteinte du niveau de maturité cognitive».
Elle a souligné que ce sera la promotion «des premiers pionniers» qui devra relever le défi, en faisant face aux paris de la recherche dans ce domaine spécialisé, dans un monde où la communication numérique connaît une formidable accélération et un développement continu.
Pour sa part, Dr Razika Hazir a déclaré : «Les médias et la communication changent mais l’objectif ne change pas.»