Les obsèques du jeune Franco-Algérien de 17 ans, Nahel, tué mardi dernier à Nanterre, en France, ont lieu ce samed. Suite à cette tragédie, des partis politiques ont condamné et dénoncé le meurtre du jeune d’origine algérienne par un policier lors d’un contrôle routier.
Le parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué, dans un communiqué, que cette «effroyable tragédie» révèle «le degré d’irresponsabilité dont ont fait preuve les policiers français devant un jeune sans défense», s’interrogeant sur les motifs qui ont conduit à faire feu sur le jeune Algérien et à «le tuer de sang-froid».
Le parti a affirmé que «seules une enquête sérieuse et la punition des coupables peuvent rendre justice à la famille de Nahel et à la communauté algérienne qui est traitée, selon la politique, du deux poids deux mesures».
La formation politique a exprimé son soutien à la communauté algérienne pour qu’elle «jouisse de tous ses droits, en vertu des lois et traités en vigueur entre les deux pays».
Idem pour le Mouvement El Bina qui a, lui aussi, affiché son «entière solidarité» avec la communauté algérienne en France, suite à la mort tragique du jeune Nahel, tué par un policier français lors d’une intervention controversée.
La parti politique a salué la position du ministère algérien des Affaires étrangères sur l’assassinat du jeune Nahel, appelant tous les partis officiels et non officiels à «mettre fin au discours de haine et à ces pratiques provocatrices».
Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a décrit le meurtre d’un jeune homme par certains membres de la police française dans la banlieue de Nanterre comme un «acte horrible» et «une intervention étrange et controversée», déclarant son «plein soutien et sa solidarité avec la communauté algérienne en France face aux souffrances auxquelles ils sont exposés».
Bengrina s’est dit «très préoccupé par les répercussions de cet acte, tenant les autorités françaises pleinement responsables de mener une enquête complète et impartiale pour faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat et lui assurer une pleine justice.»
Le mouvement Al-Binaa a soutenu le droit de la communauté algérienne d’exprimer pacifiquement «son rejet flagrant d’un tel comportement, afin de «faire entendre sa voix sans crainte ni hésitation du décideur français».
Bengrina a souligné que «la communauté algérienne de la diaspora fait partie intégrante de notre tissu communautaire national, avec lequel nous avons la responsabilité de faire preuve de solidarité à tout moment».
La formation politique a également appelé les autorités françaises à «assurer une meilleure protection à notre communauté et à prendre davantage de mesures pour empêcher tout dépassement à son encontre».
De son côté, le Mouvement Ennahda a dénoncé un acte «raciste et extrémiste» qui a coûté la vie à un jeune innocent, exigeant «l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer ses circonstances».
En outre, le parti Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) a également exprimé son indignation, suite à la mort du jeune Algérien en France par la police française dans un accident tragique et provocateur qui viole les droits à la vie de notre communauté de la diaspora. TAJ a affirmé «son soutien à tous les efforts sincères pour faire la lumière sur les circonstances de ce meurtre et parvenir à la justice, à la paix et à la stabilité pour tous les membres de notre communauté».
Il y a lieu de rappelé que jeudi dernier le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a précisé, dans son communiqué, que «le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de l’affaire de la disparition brutale et tragique du jeune Nahel en France».
Il a assuré que «le gouvernement algérien continuait à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale, au moment de l’adversité et de l’épreuve».