À l’occasion de la célébration de la Journée internationale du parlementarisme, coïncidant avec l’anniversaire de la création de l’Union interparlementaire (UIP), le bureau du Conseil de la nation a indiqué, dans son communiqué, qu’«il partage avec les Parlements du monde entier leur inquiétude face à la détérioration de l’environnement à l’échelle mondiale».
Le bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, a réaffirmé «l’intérêt majeur accordé par l’Algérie à la question du changement climatique qui se manifeste dans la consécration de la protection de l’environnement dans la révision constitutionnelle du 1er novembre 2020, à l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», précisant aussi qu’«il partage avec les Parlements du monde entier leur prise de conscience quant à leur rôle dans l’élaboration de plans, de stratégies et de politiques nationales liées à la question du changement climatique, à travers les mécanismes législatifs et de contrôle en place».
Il a également souligné «sa contribution à la consécration d’une gestion saine de l’environnement dans un système national global et intégré, mis en place par l’Algérie, à l’effet de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de ses répercussions sur notre pays et la région», et ce, sous l’égide d’une commission regroupant 18 secteurs ministériels, chargée d’actualiser la contribution fixée au Plan national climat (PNC) et de définir son état et ses perspectives d’avenir.
En outre, le bureau du Conseil de la nation a salué la pertinence du choix du slogan de la Journée internationale du parlementarisme 2023, à savoir «Parlements pour la planète», conformément au programme mondial tracé pour l’atténuation des effets du changement climatique, le renforcement des capacités de résilience et d’adaptation à travers la mise en place de politiques respectueuses de l’environnement, conformément aux recommandations de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et de l’Accord de Paris sur le climat, estimant que «cette journée était l’occasion d’évaluer les réalisations et de fixer le cap». Le bureau de la Chambre haute du Parlement a rappelé «l’engagement de l’Algérie à œuvrer à la réduction progressive des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques».
«L’Algérie a fixé ses ambitions pour la période 2020-2023 en matière d’adaptation aux changements climatiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment l’efficacité énergétique, la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables, l’adoption d’un nouveau modèle énergétique au titre de la politique nationale de développement, l’intégration des principes de l’économie circulaire pour une gestion intégrée et durable des déchets et l’encouragement de l’économie verte», selon la même source.
Ajoutant que «l’Algérie mise sur la sensibilisation aux enjeux des changements climatiques, en mettant à contribution les secteurs de la communication et de l’éducation», précisant que «les parlementaires et toutes les parties concernées (organismes nationaux, collectivités locales, académiciens, acteurs économiques et société civile) participent à ce processus stratégique».
Le bureau du Conseil de la nation a mis en avant «l’accompagnement du Parlement algérien à ce processus national qui a donné lieu à des résultats positifs et un progrès notable, notamment en matière d’énergie propre qui constitue une priorité stratégique pour l’Algérie nouvelle dont les bases ont été posées par le président Tebboune, et ce, par l’adoption de lois pertinentes et la révision de l’arsenal juridique pour la protection de l’environnement, à l’instar de la modification de la loi relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts, dont le texte modifié a été adopté par le Conseil de la nation, en juin 2022», selon le communiqué.
Le bureau a réitéré, à cette occasion, «son soutien à tous les efforts consentis à l’échelle internationale pour protéger la vie sur la planète», appelant les parlementaires du monde entier à «harmoniser les positions, afin d’amener davantage de pays à respecter les engagements découlant des conférences des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et de faire en sorte que les acteurs assument leurs entières responsabilités, en corrigeant les dérives qui ont conduit à cette situation environnementale dangereuse».